Histoire
Une rencontre incroyable...
Pour connaître l'histoire d'Ànië Tasartir il faut remonter 25 ans dans le passé...
A l'époque une rencontre plus qu'improbable a eu lieu, cette rencontre est resté à jamais secrète car les deux êtres en question n'aurai jamais du se connaitre. Principalement à cause de leur origine, elle est née dans un monde où vivent des êtres plusieurs fois centenaire, où ces personnes restent entre elles et ne tolère peu ou pas du tout les "étrangers". Lui est issue d'une famille de mortels, du royaume de Nékéharkhan, qui ne peuvent que dans de très rares cas se réjouir d'atteindre l'âge aux trois chiffres. La plupart de sa famille est partie à cause de la guerre ou de la maladie, vivre jeune et profiter de la vie est sa devise. Sa solitude le pousse à partir à l'aventure, découvrir le monde connaître autre chose que le pays mortel où il a grandit.
Il rêve d'une famille avant de mourir....
Elle de son côté vit aisément dans une routine aberrante dans le Calandôr, elle a vue passer cinq siècles et le temps lui parait plus que long. La belle muraille que s'est forgé son peuple autour de son ethnie use son âme qui parait se consumer. Un jour elle décide à son tour de partir a l'aventure, la géographie et la diversité des population l'ont toujours passionné et c'est dans cet optique qu'elle décide de partir.
Elle rêve de rencontrer l'Amour le véritable Amour...
C'est ainsi que tout deux traversent des plaines, forêts et autres montagnes des jours durant. Quant un jour alors que lui chassait sont déjeuner en forêt, dans son royaume d'origine, elle se promenait à la recherche de nouvelle espèces de fleurs. Tapis dans l'ombre il s'est mis à l'observer avec fascination et curiosité cette divine créature aux cheveux d'or jusqu'à se que le vent tourne et dévoile sa présence. Vive et rapide elle fit disparaître son livre et dégaina une dague prête à défendre sa vie, en moins de trente secondes la position de l'humain était découverte. Une légère brise souleva un instant sa douce chevelure d’or pour laisser apparaître un peu plus les traits de son visage. La fascination de l’homme se transformait peu à peu en admiration, incapable de bougé il ne fit que tressaillir, un simple frisson malgré la chaleur ambiante. Croisant son regard elle se fit plus douce, rengainant son arme et en invitant de son sourire l'homme à sortir de sa cachette. L'effort qu'il fit pour sortir de derrière son buisson lui semblait être inhumain, mais il fit l'effort tout de même, il prit une profonde inspiration et récupéra de ce fait un peu de contenance pour lui rendre son sourire. Un regard c'est tout se qu'il fallut à ces deux êtres pour comprendre les desseins de l'autre. Chez les loups on appelle sa l'imprégnation et chez l'homme un coup de foudre.
Depuis lors ils sont devenu inséparable...
Le cours du temps fit sont œuvre, elle vieillissait certes, mais restait belle et jeune, car elle avait un peu d’avance sur la vie de son amour alors que lui se faisait plus faible. Ils voulaient concrétiser leur amour par un enfant avant que lui ne meure, mais la vie solitaire à ses défauts... Les six premiers mois de sa grossesse se fit dans un bonheur presque parfait avant que la vie ne reprenne ses droits. En s’unissant avec un mortel elle avait perdu son immortalité, un sacrifice qu’elle désirait faire, car cinq siècles lui paraissaient trop longs et elle voulait connaître la vie d’Homme. Bien entendu elle n’en avait pas fait part à Leolvus son Amour, car elle connaissait son avis sur la question. La vie lui ayant pris toute sa famille il ne voulait absolument pas qu’elle risque sa vie pour lui. La robustesse de sa femme était pour lui sans égal.
Tu devras élever notre enfant seul quand je mourrais, tu es forte et presque immortelle, mais pas moi.... Je t'aime tant Nienna.
Seul un sourire un peu gêné éclaira le visage de la jeune femme enceinte en réponse à se ton bien trop sérieux à son goût. C'est en plein cœur d'une forêt immense et quasi impénétrable, que quelques mois plus tard un cri de nourrisson brisa le silence de la nature et de la vie sauvage. Une fille vit le jour un matin de décembre la chaleur du feu et le crépitement des braises avait accompagné la douloureuse expérience de Nienna. Quelques larmes se sont mêlées aux gouttes de sueur qui perlait sur le doux visage de la nouvelle mère. L'accouchement n’offrit que la moitié du bonheur prévue, l'enfant pris toute la vitalité de sa mère, ne laissant à son mari que quelques minutes pour lui dire tout le bonheur qu'il avait vécu à ses côtés. Nienna souriait calmement, car elle savait maintenant pourquoi la vie était si précieuse pour les Humains. Il Laissa son enfant de côté et pleura un long moment la disparition de son amour. Lui qui avait perdu la fougue de sa jeunesse partie de son foyer après un dernier hommage à son épouse. Élever une petite fille seule ne serai pas de tout repos surtout au vu de son apparence...
L'apprentissage de la vie...
Leolvus, son père, fut en deuil pendant de nombreux mois s'occupant de sa petite fille un minimum, il était impossible pour lui d'accepter la mort de Nienna. Pendant les premiers mois de vie, Ànië était plus un fardeau pour son paternel qu'une source de joie. Il devait sans cesse la dissimuler, car son teint blafard et ses petites oreilles pointues avaient vite fait d'attirer les regards et ainsi le rejet pur et simple du père et de son enfant. La plus part du temps il partait faire les courses seul laissant sa fille camoufler dans les bois. Il s'était vite rendu compte que les animaux sauvages étaient moins offensifs envers la petite que les être humain. Une matinée où il l’avait laissé seule à l’orée d’un bois, elle eut le temps de se faire un nouvelle ami, un petit renard s’était blottit autour de la petite fillette pour lui tenir chaud. Ànië gazouillait doucement alors que l’animal surveillait les alentour d’un œil vif, il s’éclipsa doucement quelques secondes avant le retour du paternel.
Une fois en âge de marcher et de comprendre les instructions de son père, la petite fille appris rapidement à lire et à compter. Son père voyait le temps défiler tellement vite, il regretta vite de ne pas avoir profité de sa fille plus que ça. Il lui apprit les rudiments de la survie dès de la demoiselle fut en âge de comprendre, faire des pièges, pister des animaux et reconnaitre des fruits comestible. Son Amour lui avait offert un merveilleux enfant et lui au début accusait secrètement sa fille d'avoir tué sa femme. Dans un de ses rêves, il lui revint en mémoire les derniers mots de sa bien-aimée :
Mon amour la vie est ainsi, personne ne doit être coupable de ma mort... Prends soin d'Ànië, elle est tout mon amour pour toi. Elle est ce qu'il y a de meilleur chez nous. Protège-la et aime-la....
Ce matin de décembre était un matin bien particulier, car c'était aujourd'hui que la petite fille de dix hivers devrait chasser seule. Son père la protègerai comme à chaque fois, mais la elle devra tuer pour survivre. Vous vous dites que c'est un traitement horrible pour une enfant, mais la vie est ainsi elle peut vous donner tout ce que vous désirez et tout reprendre le lendemain. Leolvus prenait les devant il fallait qu'elle subvienne à ses propres besoins rapidement.
La neige tombait dru ce matin, les pistes ne serai pas simple à suivre, néanmoins la fillette était décidé à prouver à son père qu’elle était capable. Il était vrai que depuis le début elle pensait que son paternel ne l’aimait pas et qu’il s’occupait d’elle par dépit plus que par amour. Une bourrasque d’air glacé fit vibrer la capuche d’Ànië et virevolté sa frange ébène, il était temps de montrer à son père tout se qu’elle avait appris. Un dernier regard à son père avant de ce lancer à la poursuite de son repas. Ce regard glaça le sang de son mentor, il savait désormais qu'elle était prête. Il ressentit un poids s'effacer de ses épaules, elle avait tellement grandit, de chaudes larmes coulèrent le long de ses joues. Le même regard que celui de sa mère la première fois qu'ils se sont rencontrés, elle lui ressemblait tellement. Le temps d'un souvenir, il se remémorait le sourire et le rire de Nienna, un amour passionnel ne peut exister dans ce monde ou pas assez longtemps. Beaucoup de chose en elle lui rappelait sa femme, elle sera belle et forte comme elle, c'est une des plus belles choses qui soit arrivé à Leolvus.De son côté la jeune fille s’était élancé à la poursuite d’un chevreuil la traque était plus difficile que d’habitude, la neige recouvrait les traces de sa proie. Le cervidé s’était arrêté dans une petite clairière au milieu du bois, il semblait à l’affût du moindre bruit anormal. La fillette au regard saphir se fit discrète pour qu’il reprenne confiance, le doux tapis blanc sous ses pieds étouffait à merveille ses pas, elle se rapprochait doucement de son repas. Elle décrocha la petite arbalète qui pendait à sa ceinture attendant son heure, puis elle prit son temps pour prendre sa visée. Le trait pris sont envole dans un silence macabre, le son fit tendre l’oreille à l’animal alors que la vitesse du projectile venait déjà de transpercer sont coup. L’impact fut bref et la mort sans douleur, car elle se refusait de faire souffrir les animaux innocents, elle se pencha sur sa victime pour caresser sa tête tendrement. Pris elle entreprit de vider les entrailles de celle-ci pour que la carcasse soit moins lourde à porter, ensuite elle retourna ou elle avait laissé son mentor en trainant sa victime dans la neige. Elle le retrouvé perdu dans ses pensées et sa voix tendre et douce le sortit de sa torpeur.
Père j'ai de quoi manger pour au moins deux.... jours.... Père!! Que se passe-t-il?
Rien ma chérie tu me fais penser à ta mère.... Elle m'a laissé deux présents pour toi, je pense qu'il est temps maintenant...
Le cours de la vie...
Le temps de ramener sa proie à leur domicile de fortune fut long et silencieux. Seul le craquement de la neige sous leur pas troublait les réflexions de la fillette. Son père semblait très troublé lui aussi, mais ne voulait pas en dire d’avantage. Dans la tête de la jeune demoiselle tourbillonnait de très nombreuses questions. Alors silencieusement et en marchant derrière lui elle cherchait des réponses à toutes ses interrogations :
Pourquoi a-t-il le regard si sombre ? Qu’est ce que j’ai fait pour qu'il semble si en colère ?
Chaque foulée ajoutait une nouvelle question, Ànië tentais de trouver elle-même des explications, mais cela ne semblait jamais très glorieux au final. Son père ne l’appréciait pas et cela devenais une certitude et ces derniers mots « il est temps maintenant », avec ce sourire de soulagement qu’il avait arboré ne présageait rien de bon. La centaine de mètres qui les séparaient de leur foyer prirent fin à la grande joie de la demoiselle. Elle désirait ardemment avoir le fin mot de l’histoire, cependant son paternel resta encore silencieux s’offrant sans doute un court répit en rentrant dans la maisonnette. Il ressorti avec un long couteau à découper et entreprit de lever toute les parties comestibles du petit chevreuil étendu au pied de la jeune fille. Fillette qui ne détournait peu ou pas du tout le regard de Leolvus, c'est au moment ou elle ouvrit la bouche pour rompre ce lourd et pesant silence qu'il l'a devança.
Ànië... écoute moi attentivement.
Oui père...
Plusieurs indices prouvaient que ce qu'allait annoncer le vieil homme assit en face d'elle était très important pour lui. Dans un premier temps le ton grave de sa voix se faisait si ténébreux que le moindre chant d'oiseau c'était éteint aux alentours. De plus sa main d'ordinaire si habile se faisait hésitante sur la chair encore fumante de l'animal. C'est pourquoi du haut de ses dix hivers la fillette incita son mentor à s'asseoir sur une chaise le temps qu'elle dépouille leur nourriture. Ses gestes étaient lents, mais précis ne faisant que très peu de perte.
Bien merci beaucoup... je dois te dire que ta mère comptait énormément pour moi elle a été la lumière que j'espérais tant au milieu des ténèbres de ma vie passé. Nous avons vécu ensemble une longue période, mais la vie me l'a enlevé quand tu es venue au monde... cela a été très dur pour moi je suis sincèrement navré de t'avoir négligé toute ces années,car mon cœur était si lourd. Maintenant quand je te regarde tu as... son regard, sa beauté et son adresse tant de chose qui me ramène à ces années de bonheur...
Les petites mains d'Ànië s'étaient arrêtées en voyant les larmes de son père faire fondre la neige à ses pieds. Il parlait de sa mère qu'elle n'avait jamais connu, il tenait énormément à elle et encore beaucoup à l'heure actuelle. Cependant il ne parlait que du passé avec elle peut être était-ce pour cela qu'il l'avait élevé durement et avec si peu d'amour. Toute la froideur dont il avait fait preuve à son égard trouvait un sens à présent. La rancœur avait fait son œuvre avec le temps et il n’éprouvait pas le moindre remord des années cruelles passées avec sa fille. Elle ne voulait pas croiser le regard de la personne qui se tenait à côté d'elle, pour ne pas lui couper la parole.
Peu de temps avant qu'elle te donne la vie elle avait mis deux choses de côté pour toi... C'est ce qui nous a toujours différencié elle et moi, elle semblait toujours tout comprendre et tout connaître d'avance. Comme si la vie était un cycle qui revenait sans cesse. Enfin voilà, elle m'a fait promettre de te les donner à tes dix ans alors voilà il est temps... enfin...
L'intonation qu'il avait empruntée était rude, amer et très sec. Le « enfin » qu’il avait prononcé à la fin de sa phrase prouvait qu’à présent il était libre et délié de sa promesse. Un courant d'air fit frissonner la jeune fille, il s'était levé et était rentré dans la maisonnette. Le temps était comme suspendu seul le vent hurlait dehors, la neige venait tout juste d'arrêter de tomber. Le craquement des vieilles lames de bois grinçait sous le poids de l'homme qui revenait dans le dos de la jeune demi-Deva, il revenait d'un pas sûr et décidé. Deux objets lourds tombèrent juste à côté de la fillette, son regard se posa dessus l'espace d'un instant. Juste assez pour identifier les présents de sa mère et pour apercevoir ce que tenais Leolvus dans sa main. Le temps de la séparation avait donc sonné, seul le bruit mat du coup et de la chute de la demoiselle sur le cadavre firent tressaillir la forêt.
Douloureuse vérité
La nuit était tombée à son réveil et le hululement d'une chouette non loin d'elle lui assurait une zone dégagé. Elle était donc seule, seule avec son horrible douleur à la tête où elle posa sa main pour confirmer la bosse. Sa petite main était repassé devant son regard lui montrant des petite tache rosée, c’était donc plus qu’une bosse. Les dernières visions qu'elle avait eu lui revinrent en mémoire, le chevreuil, les cadeaux légués par sa mère et l'arme de son paternel. D'un côté le chevreuil avait disparu et se retrouvait à l'intérieur dépecer et suspendu dans la pièce à vivre. Leolvus n’aimait pas sa fille certes, mais pas au point de la laisser mourir de faim, des braises brillaient encore dans la cheminée. Les présents gisaient toujours à terre au côté de la jeune fille et son père avait disparu ce qui n'étonnait guère Ànië. Il l'avait donc abandonnée, laissée ici seule en plein hivers. La demoiselle se releva avec un peu de mal et tituba un instant avant de ramasser ses cadeaux de naissance et rentrer chez elle. Elle ralluma le feu et s'assis sur son lit pour admirer les présents de sa mère.
Le premier des présents était le plus lourd des deux, certes un peu poussiéreux mais en très bonne état. Elle prit la poignée dans une de ses mains et le fourreau dans l’autre puis dégaina ses nouvelles armes. Les lames étincelaient à la lueur du feu, le craquement du bois dans la cheminée fit voler quelques braises dévoilant ainsi des inscriptions sur le métal. Elles étaient dans une langue que la demoiselle était incapable de comprendre, sans aucun doute la langue de sa défunte mère. La prise en main de ses dagues se fit en toute légèreté et d'une facilité déconcertante comme si les poignées avaient été façonné à sa main. Après quelques minutes de manipulation et d'admiration de ses nouvelles armes Ànië posa son regard sur le livre qui siégeait sur la table basse devant elle.
Si ces armes ont appartenu à ma mère alors ce livre aussi? C'est un journal? Un livre de géographie?
Elle adorait lire et était curieuse de tout ce qui l’entourait, le regard d’Ànië étincelait en se posant tout un tas de question en l'espace de très peu de temps, elle se saisit du livre à la couverture en cuir pour répondre à une partie de ses interrogations. Elle ne se doutait pas un seul instant que ce bouquin en soulèverait d’autre au moment où elle l'ouvrirait. C’était bien un livre d'étude, mais bien loin de ce que pensait la demoiselle, les inscriptions sur les pages étaient manuscrite, faite de la main de sa mère très certainement et cela ressemblait fort à des instructions. Mais à bien lire cela traitait de magie et de sortilège, sa mère était une mage, et au vue de la quantité de sortilège elle semblait très forte. Ànië parcouru le livre avec une avidité assez étrange comme de la passion mêlé de ferveur et d'admiration, elle ne fit que très peu de pause, uniquement pour remettre du bois dans le feu.
De la magie, est ce que père était au courant? Avait-il peur que je devienne comme elle? Est ce pour cela qu'il est parti?
La nuit ce mit à tomber il était tant pour elle de manger un peu et de ce reposer, demain il faudrait qu'elle ce mette à la pratique. Elle se demandait si elle aussi était capable de magie et si elle sera à la hauteur des espérances de sa mère.
Le manteau sombre de la nuit était déjà étendu sur la maison depuis un moment quant la jeune fille s'endormie, la vie s'éveillait tranquillement dans la forêt alentour, ce fut le hululement d'une chouette qui rentrait de sa chasse nocturne qui réveilla la dormeuse. Sa première pensée fut pour ce livre énigmatique, qui effectivement avait éveillé plus de questions qu’apporté de réponse. Il avait aussi fait naitre une passion assez un croyable chez la jeune Ànié. Les notes de sa mère avaient été modifiées, raturées et corrigées de nombreuse fois au fil de ses découvertes, ainsi au travers de ce livre elle enseignera l'art de la magie à sa fille.
Une larme s'écrasa sur les lames de parquet, celle d'une émotion forte et très personnelle, celle dont on ne maîtrise pas les conséquences. En effet sur la dernière page de ce bouquin était écrit :
Pour toi Ànië ma fille adorée. Utilise cela avec justesse et impartialité. La vie est un cadeau que l'ont ne doit pas gâché. Ta mère Nienna.
une vie est une vie...
Quelques années avaient passé depuis le jour où sont père était parti ne lui laissant que de quoi survivre. Elle avait pratiqué avec ferveur et rigueur les écrits légués par sa mère. Elle était donc faite pour la magie, et s'était découvert une affinité pour l'élément de l'eau, un élément subtil capable de tout. Ànië maîtrisait parfaitement un sort qu'elle jugeait le plus important, un sortilège capable de régénérer les chairs, la jeune adolescente l'avait expérimenté sur des petits oisillons tombés du nid. Peu à peu la forêt autour de son petit havre de paix semblait être de moins en moins hostile, bien que ses origines semblaient déjà grandement favoriser l'harmonie entre elle et les animaux sauvages. Elle était devenue une magnifique jeune femme fine et élancé, son regard bleu électrique aurai fait pâlir plus d'une femme, mais dans les coins reculé où elle vivait il était peu fréquent de croiser âme qui vivent. Aujourd'hui était jour de ravitaillement de vivre, elle s'équipa donc de façon à affronter la morsure de l'hiver, une cape bien épaisse cachait sont couple de dague qu'elle avait baptisé Velossfaeniel. Elle parti en quête de son repas, elle avançait d'un pas sûr et déterminé, car elle savait ou chercher sa nourriture. Elle ne tuait jamais par plaisir, uniquement par nécessité. C'est en suivant les traces d'une biche que des bruits de lutte l'extirpa de sa concentration, les bruits venaient de sa droite et à sa grande joie elle était contre le vent.
Qu'est ce qui ce passe? Est-ce ma proie qui vient de ce faire attaquer devant moi? En guise de réponse pour sa dernière interrogation la biche la toisa du regard un instant avant de disparaitre derrière les arbres un peu plus loin. Elle sortit doucement une de ses petites armes et se figea brusquement en entendant un des cris qu'elle craignait le plus.
Elle appelait ça le chat sauvage mais cela ressemblait à un puma, et la seule façon qu'il y a pour faire fuir un puma et de ne pas avoir peur ou du moins ne pas le montrer et ce montrer plus agressif que lui. Facile à dire pour ce qui est de l'exécution c'était autre chose. C'était aussi l'occasion pour elle de tester ses nouvelles capacités. Elle fera de la neige son atout, car c'était une grande source d'eau. La jeune femme avait remarqué que près d'une source d'eau elle se fatiguait moins pour utiliser la sannaeth. Elle se concentra un instant marmonnant des séries de phrases et pointant les paume de ses mains vers le sol elle se préparait au cas où l'animal l'attaque son sortilège consistait à créer un mur d'eau devant elle. Elle ne maitrisait pas encore tout les arts de la sannaeth mais juste assez pour se défendre. Les derniers mois qu’elle avait passé à affiner sa technique, elle était à présent capable en se concentrant de préciser le jet d’eau et d’en faire un jet d’eau dirigeable et puissant. Le mur était défensif alors que lui était offensif, elle pourrait ainsi effrayer l’animal sans lui faire de mal. Il était temps d’y aller, de sa main gauche elle apprêtait à lancé son jet d’eau et de l’autre elle serrait fort sa dague dans le cas ou elle n’aurai pas le choix. Les bruits de lutte était toujours présent, accompagné de grognement et de feulement. Ànië fit diversion avec une pierre lancé un peu plus loin, puis en voyant la tête dorée du prédateur lui lancé le jet d’eau en plein visage. La substance aqueuse avait eu l’effet escompté au vue du froid ambiant, elle l’avait fait fuir à toute vitesse. Elle écarta avec prudence le buisson pour découvrir ce qui avait été attaqué et découvrir avec stupeur une grande quantité de neige rougie de sang devant elle. Les grognements ne s’étaient pas tut, mais semblait plus faible l’animal qui était étendu là était une louve noire très rare à cette époque, s’était sans doute pour cela qu’elle s’était fait attaqué. Elle murmura quelques mots à la louve pour l’apaiser afin de pourvoir la soigner même si les blessures qu’elle avait lui semblait trop importante pour la sauver. Le canidé au pelage ébène l’avait bien comprit et repoussa à plusieurs reprise les mains de la jeune femme.
Alors tu ne me laisseras pas essayer de te sauver… tu es résignée ? Est ce que tu protégeais quelqu’un ?Un bruit de feuille maltraité attira l’attention de l’apprenti mage, un petit bout de museau noir apparu dans le pelage dorsale de la louve. Ainsi elle s’était battu pour protéger sa progéniture, et maintenant elle savait certainement qu’Ànië ne lui ferai pas de mal. Le louveteau curieux par nature s’approcha de la demoiselle pour la sentir puis lui lécha doucement les mains alors que le regard de sa mère maintenant apaiser, s’éteignait doucement. La fumée qui s’échappait de la gueule de la louve se faisait moins épais et plus régulier. Le sang chaud cessait doucement de fumée et les mains de la jeune femme passaient doucement sur la tête de l’animal agonisant. Celle-ci fredonnait une berceuse comme si elle voulait l’endormir, L’étincelle de vie qui brillait dans son regard s’éteignit alors que le soleil disparaissait doucement. Le silence de la nuit prenait déjà possession de la forêt, alors que le petit être blottit contre elle hurla sa peine à sa confidente nocturne qui brillait dans le ciel étoilé. Ànië pris le louveteau frissonnant dans ses bras l’enveloppant dans un bout de sa cape pour le réchauffer, puis rentra chez elle. Sur le chemin elle lui parlait doucement pour le rassurer et le réconforter.
Calme toi mon doux, je suis là maintenant et je te protègerai… si tu le désire je te baptiserai Ingwë, le chanteur du crépuscule…En entendant son nouveau nom le petit animal dévoila son regard à la jeune demoiselle, un regard saphir quasiment identique à sa nouvelle amie.
La renaissance
De long mois était passé, et les deux compères avaient bien grandis chacun différemment, Ingwë devenait chaque jours plus fort et plus rapide. Alors que Ànië renforçais ses technique magique, améliorant les techniques déjà acquise et en continuant d’apprendre les suivante. Cela était long et fastidieux, mais elle adorait cela pourvoir faire corps avec les éléments qui l’entourait et les manipuler. Comme tout bon partenaire le loup au regard saphir l’aidait du mieux qu’il pouvait en la réconfortant lors de ses échecs. La vie ici était bien meilleure depuis qu’elle n’était plus seul, le compagnon qui la suivait partout égayait et rendait ses journées plus lumineuses. C’est au printemps que les deux inséparables se sont mis à s’entrainer dur pour combattre et chasser ensemble. Au fur et à mesure que les semaines passaient les actions de l’un comme de l’autre devenais instinctif, un simple regard ou un simple geste suffisant à se faire comprendre. C’est à ce moment la qu’une idée traversa l’esprit de la jeune femme… vivre en ville, rencontrer des personnes. Le feu crépitait dans l’âtre quand elle prit la parole.
Qu’est ce que tu en dis si on allait en ville ? vivre là-bas ça t’intéresse?Le hochement de tête de l’animal en disait long, il était anxieux, mais qui ne le serai pas face à la nouveauté ? Dès le lendemain les deux compagnons se préparait à partir des armes, des vivres et une bonne dose de courage. Ils se mirent en route pour Aquasca, d’après se qu’elle avait compris c’était une ville tolérante qui l’accepterait en tant que demi-devas. Au fur et à mesure des villages qu’ils passaient les injures des ivrognes l’interpellaient au coin des ruelles. Elle comprit et dissimula ses oreilles dans sa chevelure ébène, Ingwë quant à lui était fier et marchait la tête haute tout près de sa protectrice. Les tensions étaient palpables à mesure qu’ils se rapprochaient de la cité. Les portes de la ville se dressaient à présent devant eux et leur barraient la route littéralement, deux gardes sortaient pour l’interpeller.
Bonjour, nom, prénom et motif de la visite.
Les mots étaient sec et semblait être rabâché pour la énième fois dans la journée. L’homme qui lui avait adressé la parole était grand, fort et portait une belle armure qui brillait avec les dernières lueurs du jour. Son acolyte quant à lui bien plus fin et surtout silencieux, il se contentait de faire le tour des deux nouveaux venus. Une jeune femme et un loup noir devait sortir de l’ordinaire, Ingwë ne lâchait pas des yeux le marcheur tandis que la demoiselle offrit un sourire à son interlocuteur en enlevant sa capuche. Elle plongea son regard saphir dans l’éclat noisette qui se dissimulait derrière le casque du garde et enfin pris la parole.
Bonsoir messieurs, je me nomme Ànië Tasartir et je désire m’installer dans votre cité et trouver un travail. Mais dites-moi pourquoi tout le monde est sur la défensive par ici ?Mademoiselle Tasartir je n’y vois pas d’inconvénient, et si je peux vous aider dans votre recherche je le ferai avec plaisir. Pour ce qui est des tensions cela est du au fait qu’une guerre couve par ici.
C’est pour cela que les portes sont fermées…Le marcheur venait de prendre la parole et sa voix était bien plus douce qu’elle l’avait imaginé. La jeune femme lui sourit à son tour, un sourit réciproque à priori, les garde devait avoir besoin de se détendre un peu, car si les conflits grognaient effectivement au porte de la ville l’ambiance devait être très lourde.
Oui je comprends mieux l’accueil dans ce cas, je veux bien aider à défendre la cité dans ce cas, si c’est possible bien entendu.Suivez moi je vous y emmène de suite je t’envoie Thorvald
Bien je l’attendrais aux portes.Le jeune loup noir était resté paisible et assis tout le long de la discussion, mais comme si il comprenait, il hocha la tête et durci son regard pour manifester son inquiétude. Ànië le rassura en le flattant doucement, il s’apaisa et se mit en marche pour suivre leur guide improvisé. Les portes s’ouvraient non seulement sur une belle cité, mais aussi sur l’avenir de la jeune femme. Le service administratif fut très rapide pour faire partie des citoyens d’Aquasca, il en fut de même pour l’intégration des forces pour la protection de la ville. En effet, la guerre n’étant pas très loin ils cherchaient certainement plus de la quantité à la qualité. Elle jura de défendre Aquasca, ville de sa renaissance.
Le temps de la guerre
La guerre tant redoutée éclata quelque mois plus tard, Ànië avait réussit à trouver une petite maison et se formait avec les mage de la cité. Elle faisait de grand progrès et Ingwë prenait de plus en plus de masse, il était devenu bien plus grand qu’un chien. L’entrainement était définitivement terminé, les démons étaient à la porte de la cité déjà un peu bancale. Les deux comparses décidèrent de partir dans les factions qui combattaient à l’extérieur de la cité. Une décision importante au vue des conflits qui régnaient déjà à l’intérieur, dehors ils avaient une chance. Ils combattaient ensemble et ne trébuchaient pas, relevant leur frère et sœur d’arme. La jeune femme était devenue un pilier de soutien grâce à ses talents de guérisseuse, Ingwë lui un protecteur féroce désarmant certain et égorgeant d’autres.
L’instant d’un regard, elle regarda ailleurs cherchant un de ses alliés qui demandait de l’aide, en s’élançant à son secours le canidé ébène lui emboita le pas, surveillant ses arrières. Ingwë était impressionnant et en surprenait plus d’un, il était fort et sans peur. La jeune femme quant à elle se concentrait pour soigner la cuisse de son allié, un cri la déconcentra un instant, ne soignant que partiellement la plaie. Dans la tête de la manipulatrice de sannaeth, le cri était clair, mais elle avait peur de trop bien comprendre, le blessé lui avait vu. Le bruit mat derrière elle confirma ses craintes, elle se retourna et instinctivement dégaina une de ses lames brillantes.
INGWË !!Son cri déchira l’obscurité environnante. Un des démons qu’elle combattait, était penché sur le corps de son ami canin, une rage à peine croyable consuma Ànië. Ingwë semblait la ressentir et planta ses crocs profondément dans les chair de son bourreau l’immobilisant, tandis que la jeune femme se jetait sur lui lame en avant. L’éclair blanc qu’elle tenait dans sa main étincela un instant avant de s’enfoncer dans la gorge de la créature. Elle repoussa le cadavre de l’autre côté puis se pencha sur son ami, il avait une vilaine plaie sur le flan, elle ne semblait pas trop grave. Sa fatigue était bien présente même si elle économisait ses forces, sa peine et son inquiétude pour son ami décupla ses forces et réussit à le soigner malgré tout. De nouveau sur patte, il se blottit dans les bras de la femme au regard saphir. Un instant de bonheur dans un monde cruel…
Tu sais ce qu’il te manque mon beau ? La parole…La journée se terminait pour elle, un peu de repos ne lui ferai pas de mal. Le petit groupe décida de monter un camp dans la forêt, au bord d’un ruisseau. Le loup n’arrêtait pas de renifler le sol et d’humer l’air, il ne restait pas en place non plus. Ils partirent en éclaireur et pour une fois c’était la demi-Deva qui fermait la marche. Leurs pas les menèrent dans une petite clairière où quelques choses semblaient scintiller dans un buisson.
C’est donc ça que tu sens Ingwë ? Qu’est ce que ça peut bien être ?Le scintillement était clair, distinct et pure. Comme hypnotisés ils avancèrent pour enfin savoir de quoi il s’agissait. La prudence était de mise plus que jamais, mais dans le cœur et l’âme de la jeune femme résonnait la sannaeth. L’animal à ses côté gardait les oreilles couché et le regard bien fixe sur l’objectif, il se méfiait et cela était bien normal. La main du mage n’hésita que très peu et écarta doucement le feuillage épais de l’arbuste qui restait leur dernier obstacle. Une sorte de pierre brillait un peu moins à présent, elle était plus distincte maintenant en revanche sa couleur l’était beaucoup moins. Elle semblait changeant suivant d’où l’a regardait, la pierre quant à elle était petite et ronde. Un dernier regard entre eux puis elle posa sa main sur la pierre et l’observa plus longuement au creux de sa paume. Son autre main était posée sur le cou de son ami à fourrure lorsqu’une douce chaleur les envahit doucement. Une sensation de bien être comme si plus aucun souci n’alourdissait leur épaule. L’objet disparut un bref instant et réapparu comme figé sur le front de la jeune femme, en même temps que quelques dessins, des sortes de tatouage qui ressemblait à un bijou de tête. Un nouvel apparat étrange que la demoiselle n’arrivait pas à s’expliquer.
Hum étrange, ça te fait une drôle de tête, mais c’est joli
Hein ? Ingwë c’est toi qui as dit ça ? Mais… Tu parles ?Tu … Tu m’entends ? Non je ne parle pas, mais…
De la télépathie ? C’était donc ça le secret de cette pierre…Ces interrogations eu comme réponse un hochement de tête de l’animal doué enfin de parole. Un nouvel allié bien utile pour la fin de la guerre.
Le revanche d'un fille
Alors que la guerre prenait lentement fin, la jeune femme qui avait ardemment fait ses preuves au combat se fit enfin une place au sein de la défense de son nouveau chez elle. Une douce matinée de printemps, elle prit la route d’un petit village alentour, avec son fidèle compagnon. Son but était de mettre fin à une querelle qui commençais à faire trop de grabuge, elle en prit concrètement conscience en entrant dans ce village. Le chaos y régnait et y était pleinement incrusté, profondément même. Elle débuta son enquête par le bar, lieu de rassemblement de tout un tas de personne recommandable ou non et dans ce cas présent ils ne l’étaient pas tous. En posant ses petites questions elle cru reconnaitre une personne qu’elle connaissait. Mais l’individu qu’elle regardait fut désigné par le barman, désigné en tant que leader du groupe. Ingwë lui aussi ressentait une ambiance bizarre et coucha ses oreilles pour se concentrer sur l’homme caché dans l’ombre.
Tu le connais Ànië ?
Il me semble, mais on va en avoir le cœur netC’est parole ne franchissait aucunement leur lèvres et cela leur servait bien, autant pour se battre que pour manœuvrer en terrain hostile. L’homme finit par s’enfuir dans une chambre de l’auberge poursuivit par le binôme en mission. C’est une fois piégé qu’elle le reconnu.
Leolvus ? C’est toi ? Mais qu’est ce que tu fais ici ?Ah tu as donc survécu… tu es bien plus débrouillarde que je pensais… pff comme ta mère. Elle va donc me hanter encore longtemps comme ca ??
Ànië c’est qui ??Mon père…Et tu as un chien !! Et bien tu es tombé bien bas ma fille
Je suis pas ta fille, je ne le suis plus depuis que tu es partiL’esprit conflictuel du passé refaisait surface et les cœurs s’échauffaient. Ingwë compris que s’était un problème qu’elle devrait régler seule et donc s’assit près de la porte pour surveiller l’entrée. L’homme avait vieillit, mais la guerre l’avait bien entretenu, il avait récupéré sa vigueur passé et sa rage perdu. Leolvus avait choisit son camp et il était visiblement pas dans le même que sa fille.
Tu es donc la pour moi si je comprends bien… j’ai enfin la vie que je souhaite et je me dis que j’aurai jamais dit tombé sous le charme de ta mère… Elle ne m’a pas apporté grand-chose et toi tout à tout détruit…
Les insanités que proférait l’homme brûlait dans sa tête, sa mission était de mettre un terme a ce qui régnait ici et elle n’en était que ravie. Qu’il ne l’aime pas et qu’il l’injure passe encore, mais qu’il salisse l’esprit de sa mère jamais. Dans la tête de la jeune femme elle désirait au plus profond d’elle-même qu’il brûle en enfer certes, mais qu’il brûle devenait une obsession. Son regard saphir s’illumina et un mur de flamme se dressa à l’emplacement même où se trouvait l’homme aigri par le cours du temps. La surprise était de taille et Ànië ne comprenait pas se qu’il se passait, sa colère l’animait avec tellement de ferveur qu’elle se découvrit une affinité particulière avec le feu.
C’est toi qui as fait ça ?Viens rentrons nous n’avons plus rien à faire ici il n’a eu que ce qu’il méritait.La voix de la jeune femme était lugubre et remplit de rancœur, à l’image de son regard qui s’était assombrit en voyant les résultats de sa rage. Les deux compères sortaient de la chambre alors que les cris d’agonie résonnaient encore dans la chambre. Un dernier regard sur la bâtisse quand ils quittèrent le village pour voir une dernière fois les flammes du passé rugit par une belle journée ensoleillé.
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