Jerek Krahrn
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- Rang : C
- Race : Humain
- Age : 22 ans
- Royaume/faction :Aquasca
- Fonction(s) : Soldat de la garnison d'Iskolde
- Classe : Chevalier
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Équipement et Pouvoirs |
- Arme(s) :
- Épée à une main en acier - Bouclier renforcé, de type "écu"
- Armure :
- Armure complète standard de la garde d'Iskolde
Cette armure comprend un surcot doublé de fourrure, permettant de résister au froid glacial qui cingle les remparts. Elle est constituée d'un haubert de maille ajusté, par dessus lequel on peut voir le tabard de la garnison. Des jambières et des gants en plaque complètent cet équipement réglementaire. Enfin, un casque en plaque, surmonté de deux ailes protège le porteur.
A noter que le bouclier est peint aux couleurs de Markstend.
- Objets spéciaux :
- Aucun
- Caractéristiques raciales :
- Taille moyenne : 165-185cm - Poids moyen : 65-110kg - Espérance de vie : 80-100 ans
- Don(s) : (Réservé au staff)
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- Sorts / Techniques / Domaines :
Jerek n'a qu'une maîtrise assez limitée de la Sannaeth, il l'utilise exclusivement pour renforcer son bouclier, ou son arme.
- Rang C: Bouclier de Givre Effet: En se concentrant au bon moment, Jerek peut emprisonner dans la glace l'arme d'un ennemi qu'il vient de parer à l'aide son bouclier. - Rang C: Épée gelée Effet: Chaque coup porté brûle la chair, ou fragilise la pièce d'armure touchée.
Jerek ne peut lancer qu’un sort à la fois.
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Description physique
Jerek mesure un mètre soixante-dix, et pèse une environ quatre-vingt kilos. Grand, relativement musculeux, il a les yeux bruns, et le crâne rasé. Le reste du visage n'a rien de particulier. Jerek est un humain comme il en existe des milliers dans tout Valhistar.
Les combats ne l'ont cependant pas épargné, et quelques cicatrices datant de plusieurs années se trouvent sur ses ses bras. Ce sont essentiellement des estafilades, pas si profondes qu'elles pourraient le laisser paraître, mais néanmoins indélébiles. Une autre cicatrice en forme d'étoile orne sa cuisse gauche, souvenir laissé par une lance.
L'armure dont il est équipé est confortable, en raison du surcot de fourrure qui lui évite de trop souffrir du froid glacial qui règne au sommet des remparts de la ville quand le vent souffle. De plus, l'entraînement rigoureux auquel il et astreint par l'irascible sergent Jhcor lui permet d'être parfaitement à l'aise dans son armure.
Description psychologique
Iskoldien jusqu'au bout des ongles, Jerek est tout entier dévoué à sa ville. Il est fermement persuadé que, si la sécurité de la ville est assurée, elle renaîtra, et redeviendra aussi vivante qu'autrefois. Néanmoins, le temps qui passe (et l'absence de progrès en ce sens) le font douter de plus en plus. Malgré tout, il s'accroche à ce rêve de retrouver l'ancienne Iskolde, le « joyaux du Nord ».
« Vétéran » de la guerre contre les démons, Jerek fais encore des cauchemars. La mort de ses amis, de son père et de son frère (seule famille lui restant depuis ses 4 ans), ainsi que les horreurs du combat l'ont profondément marqué.
D'un naturel plutôt taciturne, il se lie difficilement avec les autres. Il lui a d'ailleurs fallut du temps avant de se faire quelques amis parmi la garnison. Sa principale occupation est de regarder vers le Nord, vers le Grand Mur, se replongeant dans un passé plus lointain, plus heureux, ou l'odeur du pain remplissait ses narines alors que son père lui expliquant comment façonner de magnifiques miches.
Jerek s'était initialement engagé dans la Maison Malorath, mais la cession de la Reine du territoire de Marksten fit qu'il se retrouva dans l'armée d'Aquasca. Si Jerek n'a rien contre Aquasca, et qu'il est bien conscient que cette « annexion » était nécessaire, il demeure fidèle auprès des Malorath.
Enfin, Jerek est un véritable montagnard, enfin sur beaucoup de points. Il ne se sent bien, en « paix », qu'à proximité des montagnes. Il aime aussi beaucoup observer les oiseaux, particulièrement aigles et faucons, encore rencontrés fréquemment dans la région. En revanche, la boisson est loin d'être son vice, et il se limite à une pinte quand les autres soldats en enfilent trois, ce qui fait de lui un objet de plaisanterie continuel, plaisanteries qu'il subit avec bienveillance, préférant conserver sa rage pour les démons, si jamais ils réapparaissaient.
Histoire
Jerek est né en 3483, à Iskolde, de Ida et Tolmek Krahrn. C'était un jour glacial, venteux, comme la plupart des jours d'hiver à Iskolde, et l'aîné de la famille Krahrn venait devenir au monde. Deux ans plus tard, son petit frère, Jolek rejoignit la famille. C'était aussi un jour glacial et venteux, comme une bonne partie des jours d'été à Iskolde.
Bien que frères, l'aîné et le cadet ne se ressemblaient guère. Si le premier était plutôt calme et introverti, le second s'apparentait plus à un chamois des montagnes, aventureux et vif, et ce dès son plus jeune âge. Deux ans s'écoulèrent, et, au cours d'un jour plus glacial et froid que d'habitude, Ida, la mère des deux garçons, disparut, emportée par une pneumonie.
Tolmek ne se laissa pas abattre, et entrepris d'élever les garçons seuls, malgré son chagrin. Jerek et Jolek étaient encore jeunes, mais ils ne tardèrent pas à comprendre que leur mère ne leur lirait plus jamais d'histoire pour les endormir.
Cependant, bien que la tristesse étreignait leurs cœurs, les Krahrn continuèrent de vivre. Tolmek, artisan boulanger, s'employait à apprendre à ses fils les rudiments du métier. Plusieurs années s'écoulèrent, dans l'insouciance
Jerek allait sur ses 17 ans, quand la guerre démoniaque éclata. Les tumeurs parlaient de milliers de démons qui détruisaient tout sur leur passage. L'armée du roi Malorath ne tarda pas à être submergée, et la décision fut prise d’abandonner Iskolde. Quelques heures auparavant, le Dragon qui empêchait toute fuite avait en effet été vaincu, dans les montagnes. Jerek ne l'avait jamais vu, mais les histoires sur la bête, descendant du ciel en piqué, carbonisant des bataillons entiers, l'avaient toujours effrayé depuis lors. Il avait fallut les plus grands héros pour le mettre à bas. Mais tout cela, il l'ignorait encore, bien que le fracas dans la montagne s'entendit dans tout le royaume, et au delà.
Suivant le mouvement, les Krahrn chargèrent quelques affaires sur leur dos, et quittèrent la ville. La procession s'étiraient sur plusieurs lieues. Chaque femme, chaque enfant chaque civil, abandonnait le joyau du Nord, tandis que quelques mercenaires et soldats étaient laissé en défense. Jerek se retourna. Il voyait, loin derrière, sur les remparts de la ville, les soldats se préparer à l’inévitable assaut qui allait suivre. Ils devaient pourtant bien savoir qu'ils ne pourraient résister. L'armée de l'ennemi était innombrable, disait on ! Pourtant, l'armée de Markstend allait combattre pour la capitale.
Après plusieurs kilomètres, la ville disparut, et Jerek cessa de se retourner. La procession était silencieuse. Tous se doutaient de ce qui allait arriver. Brusquement, des cris se firent entendre.
Anonyme: - On nous attaque ! Des démons ! Des démons !
A peine le mot dut il prononcé que tout le monde se mit à courir. Jerek sentit une main l’attraper par le cou. Il se débattit, croyant qu'un démon l'avait pris, et qu'il était finit.
Tolmek Krahrn: - Calme toi fils !Jerek se détendit, et se retourna. C'était son père. Il avait une hache à la main. Jolek, à côté de lui, s'était saisit d'un couteau à pain. De la main droite, Tolmek désigna une fourche qu'avait laissé tomber un fuyard. Comme un automate, Jerek la ramassa.
Tolmek Krahrn: - Écoutez moi les garçons, restez près de moi.Le chaos était indescriptible. Jerek serrait sa fourche de toute ses forces, son père et son frère à ses côtés. Brusquement, des démons apparurent comme par magie au milieu de la foule, et le carnage commença. Les cris redoublèrent. Et Jerek l'aperçut. Son premier démon. Impossible de s'y tromper. La forme humanoïde qui se dressait devant lui avait la tête ornée de cornes. Sa peau était luisante du sang frais de ses précédentes victimes ; ses muscles étaient tendus comme des cordes. Ses mains étaient immenses, et pourvues de griffes montueuses. Il abattit l'une d'elle sur Jerek, qui parvint tout juste à la dévier avec sa fourche. Le choc le fit basculer en arrière. Le démon approchait, sûr de sa victoire, quand un coup de hache de Tolmek le fit reculer. Le démon tourna ses yeux jaunes vers la nouvelle menace. Tolmek lui faisait face, et Jerek voyait sa hache trembler dans sa main. Alors, poussé par il ne savait quelle force, peut être le simple amour que les fils portent à leur père, il se ressaisit, attrapa, la fourche, et l'enfonça dans la poitrine du démon. Ce dernier grogna, visiblement plus irrité que blessé, mais Jerek tint bon. Tolmek, Jolek et deux autres Inskoldiens se jetèrent sur le démon. Une seconde fourche l'empala, une pelle s’abattit sur sa tête, tandis que la hache de Tolmek lui tranchait une main, et que Jolek lui lacérait le cœur. Enfin, après ce qui sembla des heures de lutte, le démon tomba à terre. Jerek n'oublierai jamais son regard de haine. Même dans les affres de la mort, le démon ne souhaitait qu'une seule chose, ; tuer, tuer encore. Enfin, il cessa de bouger. Jerek leva les yeux. La bataille était terminée. A la vue des corps épars, Jerek vomit.
Les pertes humaines étaient énormes. Même la famille royale n'avait pas échappé au carnage. Seule la Reine avait survécut, et c'est un peuple meurtri qui arriva dans la capitale d'Aquasca. Mais la capitale n'avait pas les moyens de nourrir tous ces réfugiés. On leur proposa donc la conscription Jerek, Tolmek et Jolek ne s’entre regardèrent qu’une seconde. Ils étaient déjà assez loin des montagnes, pas question de descendre d'avantage. Et ils voulaient reprendre leur ville.
Avant qu'il ne s'en rende vraiment compte, la fourche que Jerek avait brandit avec l'énergie du désespoir s'était transformée en une épée d'acier ; on lui avait donné une armure de cuir bouilli, renforcée de quelques plaques de fer, coiffé d'un casque, mis un pâle bouclier de bois fait de simples planches dans l'autre main, et il avait courut, avec tant d'autres, à l'assaut de l'ennemi. Les habitants de Marksten voulaient leur terre. Jerek lui même voulait retourner à Iskold, sentir à nouveau l'odeur du pain qui cuisait dans le four de son père.
Alors, avec toute l'énergie qu'il leur restait, une énergie féroce, implacable, ils se lancèrent à l'assaut. Soldats de métier, ou simples civils armés à la va-vite, les Iskoldiens se jetèrent sur les armées démoniaques.
Jerek ne se souvenais pas de grand chose. Les batailles se succédaient en un tourbillon de sons et de furie. Il avait bien du mal à se rappeler de quoi que ce soit. Ou plutôt, il ne voulait pas s’en rappeler. Les démons, les morts..... Tout était trop effrayant.
Néanmoins, Jerek survécut grâce à....quoi ? La chance ? les dieux ? Le talent ? Personne ne le savait. Mais il était seul désormais. Son père et son frère, partis au combat eux aussi, n'en étaient pas revenus.
Jerek était ensuite revenu à Iskolde. Le joyaux de la dynastie des Malorath avait perdu tout son éclat. Jerek avait eu bien du mal à retrouver la boulangerie familiale. Elle était à lui désormais. Mais cela ne lui procurait aucun réconfort. Partout, les demeures de pierres restaient vides, inhabités. Leurs propriétaires morts, ou ayant préféré rester dans le sud.
Pour Jerek, ce dernier choix était impossible, néanmoins. Il aimait la montagne. Il avait grandi ici, et il avait toujours crut qu'il reprendrait la boulangerie de son père, se marierai, aurait des enfants a qui il apprendrait toutes les subtilités du travail du pain, et que finalement il y mourrait, le plus tard, possible, à un âge vénérable. Le rêve de tout homme, supposait-il alors.
Mais cette guerre avait tout changé. Son père n'était plus, et il n'y avait personne pour lui apprendre comment faire un bon pain de seigle, « qui tient chaud à l'âme », comme disait son père. Tous ses amis étaient morts, ou avaient disparus dans la tourment de la guerre. Même les nains, qu'il avait toujours crut indestructible quand il était parti, avaient été annihilés. Seul le vent n'avait pas changé. Mais son sifflement dans les ruelles était désormais le seul bruit ou presque qui se faisait entendre. Et sans les rires et l’animation qui faisaient le propre d'Iskolde avant la guerre, le bruit était lugubre, et effrayant.
Sur le pas de sa porte, levait les yeux vers le château. La bannière de la maison Malorath avait été de nouveau élevée en haut de la tour. Jerek compris alors que son destin ne serait jamais tel qu'il l'avait imaginé.Il n'y aurait jamais de boulangerie pour lui. Il se dirigea vers le château, résolu à s'engager définitivement dans la garde de la ville.
Les pertes terribles dues à la guerre, et le désengagement massifs dû à la nécessité de reconstruire, et à la volonté de chacun de revenir à « la vie d'avant », ne laissaient pas foule de volontaires pour s'engager. Le sergent responsable du recrutement ne se fit pas prier pour l'engager, et Jerek se retrouva rapidement sous les couleurs des Malorath. On lui fournit armes et armure, et l'entraînement commença.
Au bout de quelques temps, il fut finalement définitivement intégré à la garde de la maison Malorath, avant d'être affecté à la garnison Aquasca de la ville. Iskolde n'était plus que l'ombre d'elle même, et c'était le royaume voisin qui était aux commandes désormais. Néanmoins, le drapeau de la maison Malorath flottait toujours sur les tours du château.
Les années passèrent, la reconstruction se poursuivant lentement. Malgré tout, Iskolde n'est toujours pas redevenue le joyaux du Nord qu'elle était autrefois. Les rues restent vides, et la petite garnison, dont fais partie Jerek, ne rassure plus. La disparition des nains a aussi créé un grand vide ; et le seul commerce tient plus du maraudage qu'autre chose.
Malgré tout, la garnison maintient sa veille, observant le Nord, et le grand mur érigé par le roi Lucius. Ce mur était la première ligne de défense face aux horreurs du Nord. Bien qu'il ne soit pas encore achevé, il était déjà impressionnant. Visible à plusieurs lieues, le voyageur du sud s’enorgueillissait de la puissance de son roi, qui pouvait faire bâtir une telle muraille, « infranchissable ».
Mais les voyageurs du sud, qui repartaient avec une babiole naine, le cœur léger et l'esprit serein, oubliaient un peu vite que de plus hautes montagnes n'ont pas sût arrêter les démons. Et Jerek et ses compagnons avaient parfaitement combien de Manians gardaient le mur. Peu. Bien trop peu. Tout comme eux ici. Ils en étaient conscient, mais ils feraient leur devoir. Leur sergent s'assuraient d'ailleurs de leur rabâcher ses souvenirs de guerre à la moindre occasion, les gardant toujours en alerte.
Aujourd'hui, Jerek est encore de garde. Mais aujourd'hui est un jour spécial. C'est le jour du banquet des Nains. Ou un jour de fête, alors que Jerek serait plutôt enclin à pleurer. Des nobles de tous les pays ou presque arrivaient petit à petit, accompagnés par leurs innombrables suivants, serviteurs, et gardes. Jerek et ses compagnons avaient plus à voir à l'intérieur des murs, qu'à l'extérieur.
Une petite troupe en provenance du Nékéharkhan était arrivée la veille. Jerek était en poste non loin de la porte de la ville. Il avait brièvement vu la petite troupe avant qu'elle ne se réfugie au chaud, dans le château.
Les autres nobles venus des 4 coins du monde arrivèrent ensuite, augmentant à chaque fois la quantité de suivants, de chevaux, de richesses. Même si cela faisait 5 ans que le spectacle se répétait, Jerek était toujours aussi....irrité. Ils voulaient honorer les nains ? qu'ils finissent le Grand Mur et qu'ils envoient des hommes le garder !
A propos de gardes, il se faisaient extrêmement nombreux. Aquasca avait, comme chaque année, envoyé une garnison supplémentaire pour aider celle de Jerek à faire face à l'afflux de visiteurs. Bon gré, mal gré, ils avaient dû partager leurs dortoirs, leur pains, leurs remparts avec ces sudistes. Enfin, les nouveaux venus se concentraient sur le rempart intérieur et le chanteau Malorath, laissant à la garnison locale le soin de s'occuper des murailles extérieures.
De son poste, non loin d'une tour faisant jonction entre les remparts intérieurs et extérieurs, Jerek entendait la fête commencer à battre son plein. Tandis qu'il regardait au Nord, vers les montagnes, il baissa la tête, rendant hommage, à sa manière, a une partie des héros de cette guerre. Le vent se fit plus fort. Levant la tête, Jerek aperçut un éclair bleuté. Il se recroquevilla instinctivement. Cette année encore, un Dragonnier était venu. Frissonnant ne imaginant la bête derrière le rempart, Jerek se replongea finalement dans sa contemplation attentive des montagnes. La garde continuait.
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