Après une longue période chaos, cinq royaumes vivent dans une cohabitation relative, chacun ayant ses intrigues internes.
 
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 Anarion ou Wilath, il y a longtemps...

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Anarion W. Leolin

Fou de la Reine

Fou de la Reine
Anarion W. Leolin

Masculin
Messages : 25
Age : 32

Feuille de personnage
Race: Vampire
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MessageSujet: Anarion ou Wilath, il y a longtemps...   Anarion ou Wilath, il y a longtemps... Icon_minitimeDim 22 Sep - 14:53


Anarion W. Leolin
Anarion ou Wilath, il y a longtemps... 823251Anarion


  • Rang : /B/
  • Race : Vampire
  • Age : né en Sannaeth, en l’An 3 345. Age réel 160 ans. Age en tant que Vampire 124 ans (transformé à l'age de 36 ans).
  • Royaume/faction : Abraethan, membre de la famille des Sanginus.
  • Fonction(s) : Prince
  • Classe : Mage (magie noire 2 éléments)

Équipement et Pouvoirs


  • Arme(s) :
    - épée serpent à la lame damassée, ornée de symbole tribaux , forgée dans  l’argent, pommeau en ivoire
    1m05 repliée, extensible jusqu’à 2m00.

    - Dague en argent. La lame mesure une cinquantaine de centimètres et la garde, façonné dans l'ébène et veiné d'argent, est sculpté d'une tête de mort aux yeux en rubis surmontant une roseraie de roses noires. Reçue en même temps que son titre de Prince

    - couteaux de lancés en argent.
  • Armure :
    - armure lourde d'apparat en alliage simple (porté peu souvent).

    - armure légère, en alliage simple, patiné par l'usage et abîme par les coups qu'elle a absorbé.
    Elle est composé d'une côte de maille, d'un plastron simple, d'épaulière cousu de fer et de cuir, et de jambières.

    - les gantelets fait de cuir et de lames d'acier.

    - heaume est inutilisable et jamais réparé.

    Il tiens ses armures de son père qui a un temps appartenu à la guilde des Compagnon d'Aquasca.
    L'armure d’apparat appartenait à son frère, il l'a récupéré à la mort de se dernier.
  • Objets spéciaux :
    - /

    Absolument rien, Anarion ne s'attache plus aux choses matérielles depuis bien longtemps.
    Les souvenirs ne sont rien pour lui et il n'en veut aucun.
  • Caractéristiques raciales :

    ¤ Physique : Peau blanchie, crocs de vampires
    ¤ Espérance de vie : supérieure à 1000 ans
    ¤ Regard hypnotique : les vampires dégagent une aura qui donne un sentiment étrange.
    ¤ Détection du sang : un vampire peut sentir la qualité du sang d'une personne et donc son rang.
    ¤ Nocturne : un vampire ne supporte pas la lumière du soleil, cependant les asuras leur ont conçu des pilules dont l'effet leur permet de se déplacer à la lumière du jour pendant douze heures. Cependant, ces pilules diminuent leurs pouvoirs et elles leurs sont remises qu'en quantité limitée.
    ¤ Griffes : sans avoir des mains griffues, un vampire peut déchirer le chairs avec ses mains.
    ¤ Vulnérabilité : aux armes en argent (cette matière dans le cœur entraine leur mort instantanée) et la lumière du soleil (un vampire ne peut vivre en plein jour sans les pilules conçues par les asuras)
    ¤ Condition de transformation : on ne peut pas naître vampire, aucune grossesse ne peut être menée à terme par une femme vampire ou une humaine ayant eut une relation avec un vampire. On devient vampire uniquement en buvant le sang d'un des membres de cette race.

    ¤ Un vampire ne peut pas espérer transformer un lycan ou boire le sang de ce dernier. Le sang du lycan étant déjà "maudit" par sa forme lupine, il ne peut l'être une seconde fois, cela entrainera la mort du vampire si le sang du lycan pénètre en son corps. L'inverse est également vrai, un lycan ne peut espérer transformer un vampire.
  • Don(s) : (Réservé au staff)
    -
  • Sorts / Techniques / Domaines : (optionnel)

    ¤ Sortilèges :

    Rang D:

    Rang C:

    Rang B:

    ¤ Envoûtement :

    Rang B:

    ¤ Philtres et Malédiction

    Spoiler:

    ¤ Invocation

    Rang D:

    Rang C:

    Rang B:

Description physique

"Une ombre... Voilà ce qu'il est devenu. L'ombre de lui-même. J'ai eu de la peine à le reconnaître.
Si l’améthyste de ses prunelles n'avait pas été préservée du temps et du sang, je ne l'aurais pas reconnu. Jamais je n'aurais pu croire que cet être entouré de tant de noirceur puisse avoir été un jour mon frère.

Autrefois, c'était un jeune homme respirant la joie de vivre. Grand, comme notre père, fort, comme notre père. Forgé par l'exercice militaire qu'il s'imposait avec son frère et une vie de labeur au sein d'un village vivant de ses propres récoltes.  
Oh, il n'a jamais été bâti comme un bûcheron, loin de là. Mais il n'en restait pas moins imposant. Aujourd'hui, bien qu'il ne semble pas avoir perdu beaucoup de sa superbe, il semble plus sec, comme si tous ses muscles étaient en permanence tendus. Tout son corps semble plus tendu, plus creusé aussi. Tout son visage semble à présent figé dans une expression de colère, toute celle que j'ai vue tournée contre moi le jour où nous avons tous les deux tout perdu. Cette même colère qui l'habitait lorsqu'il a tenté de me tuer pour la première fois, avant que nos chemins ne se séparent définitivement.
Ses joues sont plus creuses que lorsque je l'ai vu pour la dernière fois. Tout son corps hésitait encore entre enfance et âge adulte. Mais ce n'est pas le temps qui l'a creusé à ce point, ciselant son visage sans couleur, soulignant ses pommettes et enfonçant ses yeux, rendant leurs prunelles plus sombres encore. Son nez, toujours aussi droit et aquilin ne lui donne plus cet air un peu mesquin et ironique qu'il avait autrefois, il contribue au contraire à renforcer la dureté de ses traits. Quant à ses lèvres, elles n'ont plus rien de sensuelles, pourtant, elles sont toujours aussi pleines, mais si pales qu'elles en semblent presque dangereuses.

Son jumeau et lui ressemblaient terriblement à notre père alors que moi-même, je ressemble à ma mère, tenant d'elle ma chevelure flamboyante. Wilath portait ses cheveux ondulés, d'un brun chaleureux, mi longs, coupe à laquelle il  est resté visiblement attaché. Je me risquerais même à dire qu'il les a laissé pousser, avant d'être transformé. Quant à expliquer pourquoi ils semblent aujourd'hui plus noirs que bruns ... Peut-être que cette nouvelle couleur reflète l'état de son âme...
Je crois bien que c'était entre eux, la seule différence. Wilath a toujours eu les cheveux légèrement plus foncé que son jumeau et il les portait plus longs. Wajan trouvait les cheveux courts plus pratiques, mais je crois qu'au fond, il avait un peu pitié de nous et du village. Les différencier n'était pas évident, jusqu'à ce que Wajan ne se coupe les cheveux, sous les vives récriminations de son frère qui s'amusait de leur ressemblance quasi parfaite.

Quand l'âge le leur permis, à leur grande joie, ils se laissèrent tous les deux pousser une barbe de quelques jours. Elle leur donnait un air plus adulte, ce qui n'était pas pour leur déplaire, eux qui, depuis la mort de notre mère, avait toujours détesté passer pour des enfants...
Aujourd'hui, Wilath ne porte plus cette petite barbe brune, il doit être d'ailleurs parfaitement imberbe si l'on considère que le sang ne circule plus dans ses veines...

Mes frères ne tenaient de notre mère, que leurs yeux, tout comme moi. Quoique leurs prunelles soient plus foncées, teintées d'indigo, leur regard évoquait un coucher de soleil un soir d'hiver. Pourtant, il y avait de la chaleur dans leurs yeux. Aujourd'hui, il n'y a plus aucune chaleur chez Wilath, que ce soit dans ses yeux ou même, dans son corps. Car après tout, il est bel et bien mort, son cœur ne bat plus et cela s'en ressent sur son corps et sa peau.

Autrefois naturellement halée et encore bruni par le soleil, sa peau évoquait du caramel fondant, elle en avait la couleur et la douceur. Aujourd'hui, elle a perdu toute trace de soleil, d'une blancheur d’albâtre, ce qui renforce cette impression de noirceur dans ses cheveux, certainement aussi froide que le marbre, j'ai croisé des morts avec plus de couleur...

Et pourtant, malgré ses changements, il reste attirant, presque envoûtant. Plein de grâce, certaine acquise avec le temps et sa transformation, plein d'une certaine élégance que je ne lui connaissais pas non plus. Toujours vêtu de noir, sombre, mais chic, comme je ne l'ai jamais connu et certainement, toujours couvert du sang de ses victimes...
Tout en lui crie qu'il est terriblement dangereux, mais terriblement attirant.

Aujourd'hui, c'est indéniablement un vampire..."


Extrait du Journal de Serilë Leolin

Description psychologique

" Haine, rage et vengeance. Ce sont aujourd'hui les seuls mots qui guident chacun des agissements d'Anarion. Il ne reculera devant rien pour atteindre ses objectifs, il l'a déjà prouvé en devenant l'un des nôtres.

Pendant des années, il s’est acharné à rentrer à mon service. Même en tant qu'humain, il n'a reculé devant rien pour monter dans la hiérarchie et avoir le droit de devenir l'un de mes esclaves. Assassinats, manipulations, complots, faveurs, il n'a jamais rechigné. Et une fois à mes côtés, il a tout fait pour s'attirer mes faveurs. Le sang et la mort ne lui faisaient pas peur, il semblait prendre du plaisir à les dispenser, prenant chacun de mes ordres comme un entrainement pour sa future vie de vampire. Jusqu'à ce que je décide qu'il s'était donné assez de mal pour lui offrir ce qu'il attendait. L'immortalité et la froideur des nôtres.
Sa détermination ne fait aucun doute, toutes ces années, il s’est donné les moyens de réussir et a appris seul. J'aurais pu le punir d'avoir osé braver les limites que je lui avais imposé, mais la facilité qu'il a démontré, en tant qu'humain, avec la magie noire, m'a poussé à le tester plus avant et lui apprendre à user de la Sannaeth avec talent et surtout subtilité, ce dont il manquait cruellement alors qu'il apprenait en autodidacte. C'est un art qui convient parfaitement à sa personnalité ténébreuse et tourmentée. S’il a tant de facilité avec cette pratique, c'est tout simplement parce qu'au-delà de sa nature, il est réellement plus proche des morts que des vivants, il vit ou plutôt survit, dans l'ombre de son passé troublé. C'est un vivant en sursit et je doute qu'il vive beaucoup plus de quelques siècles. Son obsession le perdra.

Je ne pourrai qualifier cela autrement. Depuis le jour où Anarion est parvenu à entrer en contact avec les vampires, il ne pense qu'à sa vengeance, il ne l'a jamais caché, et il ne l'aurait pas pu. Même humain, la folie dans ses yeux était bien visible et depuis qu'il se nourrit de sang, cette folie semble avoir pris encore plus d'ampleur.

J'ignore tout de sa vie d'humain, je ne suis même pas certain que lui-même se souvienne de tout.
Je ne saurais dire si un jour, il a été un jeune homme joyeux, mais je suis certain aujourd'hui que ce qualificatif ne pourra jamais lui convenir et je suis convaincu qu'il s'en moque. Anarion ne cherche pas le bonheur auprès de choses simples, comme les femmes ou le pouvoir. Non, son bonheur se trouve ailleurs. S’il s’est tourné vers les vampires, s’il faisait partie de ses esclaves volontaires, désirant, espérant ardemment avoir le privilège d'être transformé, c'est uniquement parce qu'il sait que nous sommes des ennemis naturels des lycans et qu'il hait cette engeance.
Je n'ai jamais vu aucun vampire haïr à ce point les chiens de Bratok. La raison de cette haine reste obscure, mais il tient à leur éradication, c'est une véritable obsession, il ne pense qu'à cela, jour et nuit, chacun de ses actes, chacun de ses plans, ne mène qu'à cela.

Il n'a qu'un nom à la bouche, constamment. Lorsqu'il apprend de nouveau sort, lorsqu'il entraîne sa magie, lorsqu'il évoque son passé ou son futur, lorsqu'il élabore des stratagèmes propres aux nôtres pour obtenir plus de pouvoir et de privilèges : Serilë. Il semble plus encore obsédé par cette femme que par l'éradication des lycans qui reste pour lui une priorité. Il me semble avoir compris, dans ses délirantes explications, qu'il s'agit de sa soeur, une rousse flamboyante, une lycan. Elle occupe toutes ses pensées, au point que son obsession en devient malsaine. Une obsession qu'il serait facile d'utiliser. Pour atteindre son objectif, nul doute qu'Anarion est prêt à tout et surtout au pire.

Son gout pour le sang n'a fait qu'augmenter depuis qu'il est vampire. Il ne connait ni pitié, ni compassion, il s'amuse de la douleur et de la peur de ses victimes, il se complaît dans les ténèbres et la souffrance.

Contrairement à ce qu'il imagine, Anarion n'a aucune ambition, parce qu'elle ne sert que sa cause.
Il est avide de pouvoir, mais dans l'unique but de pouvoir atteindre sa sœur et exterminer les lycans. Si un jour, il tentait d'atteindre les hautes sphères de notre société, il ne le ferait pas pour gouverner. Pourtant, nul doute qu'il pourrait exprimer sa cruauté, mais son obsession l'empêche de comprendre l'enjeu des complots qu'il imagine et ceux auxquels il prend part.

C'est un homme intelligent, sa rapide compréhension de la magie le prouve. Un homme charismatique, en tous les cas, il a toutes les faveurs des dames qu'il rencontre, bien qu'il ne semble pas plus attaché que cela aux plaisirs de la chair. Son obsession ressort jusque-là, chacune de ses conquêtes est nécessairement rousse et ne passe pas la nuit... Même ses invocations reflètent sa soif de vengeance... Et son intelligence mal utilisée. La seule démone qu'il a pu plier à sa volonté à une chevelure flamboyante et un pouvoir peu commun, celui de commander aux plantes. A sa place, j'aurais tenté de soumettre un démon bien plus puissant que sa Zyra, mais il semble s'y être attaché et affirme qu'elle sera une arme de poids face à sa sœur.

Toutes ses qualités sont gâchées par son obsession. Mais celle-ci pourrait nous servir. Si j'ai gardé Anarion prêt de moi toutes ces années, c'est parce que je vois en lui un intérêt scientifique et stratégique, j'espère pouvoir faire de lui une parfaite arme anti-lycan. Et j'espère, votre Majesté, en vous écrivant, obtenir votre consentement et peut-être votre aide.

Anarion a besoin qu'on lui donne de l'importance, s’il a l'impression que les vampires sont derrière lui et ne jure que par sa propre quête de vengeance, il n'en sera que plus motivé et plus efficace encore. J'ai peur qu'en le laissant agir sans barrières ou sans soutiens, il ne s'enferme dans sa folie et ne se tourne vers les Stryges, mue par sa violence et guidé par de simples instincts primitifs, il pourrait rapidement devenir une figure dans les sous-terrain et nous causer plus de problème qu'il ne nous apporterait de solutions. A mon sens, se serait du gâchis. Tout comme le garder à mon service ne servirait à rien, sa mission perdrait de son importance et sa folie manquerait d'encadrement.

Aujourd'hui, il ne fait nul doute que les lycans se dressent de nouveau sur notre chemin. Ils ne sont pas grand-chose en comparaison de la puissance que votre Majesté a su donner aux nôtres, mais si Anarion parvenait à les occuper, vous n'auriez plus à vous en préoccupez et pourriez agir plus librement. C'est pour cela que j'espère que vous soutiendrez mon projet et investirez-vous même Anarion d'une mission qui n'aura jamais autant d'importance qu'il le pensera et d'un titre au sein de la Maison Sanginus qui nous permettrait d'orienter sa folie comme bon nous semble..."



Extrait d'une lettre de Sabrar Desrhatyl adressé à la Reine Akashia, souveraine des Lahmianes et des vampires.

Histoire

" Mes frères ont vu le jour moins d'un an après moi. A l'étonnement général. Ma mère était censée ne plus pouvoir enfanter après m'avoir mise au monde. Je l'avais tant fait souffrir en naissant que, d'après les médecins, elle ne pourrait plus avoir d'enfant.

Alors, forcément, lorsqu'elle tomba enceinte, elle-même avait du mal à y croire. Sa grossesse lui attira même les foudres de nos voisins. Selon eux, mes parents n'avaient pu avoir recours qu'à une effrayante magie noire pour parvenir à avoir d'autres enfants.
Il fallut quelques mois et plusieurs débats qui divisèrent et le village et ma famille, pour que finalement, tout le monde tombe d'accord.
Les médecins étaient mauvais, à moins que ma mère ne soit bénie.

A l'époque, j'étais bien trop jeune pour comprendre. Je parlais à peine et pleurais beaucoup, surtout lorsque mes grands-parents paternels hurlaient à travers notre maison pour savoir s’il y avait eu utilisation de la magie noire ou intervention divine dans la grossesse de ma mère.
Tout ce dont je me souviens de ses disputes, hormis les larmes de ma mère et l'impuissance de mon père, c'est cette phrase : "elle ne peut être bénie des dieux, ils sont morts..."

Je crois bien qu'effectivement, aucune bénédiction, telle qu'elle soit, n'atteignit jamais ma mère, ni même ma famille.
Sa mort fut brutale, comme la disparition de toute sa famille et ce qu'il reste d'elle, sa seule descendance est aujourd'hui aussi immortelle que monstrueuse.

Pourtant, lorsque mes frères, de parfaits jumeaux, tout ce qu'il fallait pour relance le débat, vinrent au monde, outre les interrogations que leur conception pouvait susciter, ils avaient tout pour être heureux.
Nous avions toujours tout eu pour être heureux.

Les premiers mois de leur vie furent ponctués de cris. Ses mêmes hurlements qui avaient accompagné la grossesse de ma mère. Mais cela n'empêcha pas mes parents d'aimer leurs nouveau-nés, autant qu'ils m'aimaient, autant qu'ils s'aimaient. C'est cet amour qui mit fin au débat.
Quoi qu'est pu faire mes parents, à supposer qu'ils aient fait quoi que ce soit de répréhensible, pour avoir des jumeaux, ils restaient des parents aimant et des gens biens, présent pour les leurs, travailleurs comme les autres. Des gens qui méritaient le bonheur d'être parents une fois encore, car ils étaient de bons parents.

Si mon père n'avait pu être présent lors de ma naissance, retenu à la capitale par son devoir, il était là lorsque mes frères vinrent au monde. Cette fois, ma mère ne voulut l'aide d'aucun médecin, seulement celle de sa mère et de sa belle-mère et mon père, qui souhaitait tant être présent, fut rapidement mis à la porte de sa propre chambre alors que le travail été bien avancé. Je crois qu'il était encore plus inquiet que ma mère et je me souviens encore la façon dont il me serrer dans ses bras. A l'époque, j'étais trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait mais l'inquiétude grandissante de mon père et de son propre père, censé le rassurer, déteignait sur moi au point que je passais des heures à pleurer. Pleurs bien vite séchés lorsque mes frères virent enfin le jour, j'étais aussi heureuse que les autres quoique ma mère fût certainement la plus rayonnante de la famille.
J'avais à peine un an, un âge bien trop jeune pour comprendre quoique ce soit. Mais mes parents étaient d'assez bon parents pour que jamais, je ne me sente délaissé et c'est certainement pour cette raison que je pu autant aimer mes frères dès leur naissance.

Mon père, soldat parmi les Compagnons de Cordis et fière de son métier, n'était pas souvent à la maison, au grand damne de la famille. Avant que je naisse mes parents avaient pour projet de quitter leur village natal pour vivre à la capital et ne plus être séparés par des kilomètres de route. Si la vie loin de leur famille respective et de leur amis de toujours, leur semblait difficile, vivre l'un sans l'autre leur été tout simplement impossible, mais le manque d'argent et un enfant à assumer mit fin à leur projet et ils durent se résoudre. Alors, forcément, lorsque mes frères vinrent au monde, le projet de déménager fut complètement et définitivement enterré.

Mon père revenait régulièrement à la maison et plutôt que s'accorder un repos qu'il méritait certainement, il s'occupait de sa famille. Avec nous, il était toujours de bonne humeur, toujours souriant et nous apprit beaucoup. Il nous faisait rêver avec ses histoires et inspira très certainement mes frères en nous conta ses aventures de campagne militaire. Je suis sure et certaine qu'il en rajoutait un peu, pour nous émerveiller encore un peu plus.

Notre vie, à l'époque, nous semblait presque parfaite. Ma mère savait combler l'absence de notre père, alors qu'elle devait toujours l'attendre avec plus d'impatience que nous. Lorsqu'il était en mission, il ne se passait pas un jour sans qu'elle nous parle de lui. Souvent, le soir, lorsque nous dînions avec nos grands-parents, mes frères vantaient les mérites de notre père, lui inventant des aventures qu'il ne vivait que dans l'imagination de ses deux garçons. Mais nous avions beau le savoir, personne ne prenait la peine de les contre dire, tant la fierté qui brillait dans leur yeux lorsqu'ils évoquaient leur géniteur, était forte.

Définitivement, nous étions une famille aimante et surtout unie. Une unité qui se renforça un peu malgré nous. J'atteignais ma dixième année, mes frères avaient un an de moins, lorsque mon père se trouva obligé de revenir définitivement à la maison. Blessé au champ d'honneur, mutilé de façon irréversible, il avait été mis à la retraire avec les honneurs et une bourse qui nous aurait permis de vivre en ville. Mais il n'en fut même pas question et l'argent que mon père ramena alla au village. Il finirait par être très utile.

Les premiers mois de la retraite de mon père furent difficiles. Il était certes heureux de retrouver sa famille avec la promesse de ne plus jamais la quitter, mais il aimait profondément son travail, il s'y sentait utile, il avait l'impression de pouvoir protéger ceux qu'il aimait et ce en quoi il croyait. Se faire à sa nouvelle vie et surtout à son handicap ne fut pas une mince affaire. Le convaincre qu'il pouvait être utile au village, même avec une main en moins fut compliqué mais quand il y fut fait, sa vie et la nôtre reprit un cours normale. Je peux même dire que nous fûmes heureux quelques années, entourés de notre famille, nous apprenions chaque jour et chaque jours, nous grandissions dans les meilleures conditions qui soit. Une vie peut-être un peu trop utopique, mais à l'époque ni moi, ni personne dans le village et surtout pas mes frères, en avions conscience.

Durant cinq belles années, mes frères apprirent de mon père l'art du combat. Ils l'avaient tanné un moment avant d'obtenir la moindre promesse de formation et je ne fus pas longue à être intéressé par leurs leçons, au point de les suivre avec eux. Notre père nous appris le combat à mains nue, le combat à l'épée et le maniement de la hallebarde des armes dont j'hériterais plus tard au grand damne de mes frères qui eurent pourtant le droit de porter les armures de mon père. Pas qu'il est eu les moyens de s'en offrir énormément, mais il devait en porter une pour le combat et une pour la parade. Wajan opta pour la parade, plus lourde, plus brillante, plus clinquante, il aimait se pavaner en disant qu'un jour, il la porterait dans les rue de Cordis, défilant dans les rangs des Compagnons comme notre père. Wilath la lui laissa sans discuter, préférant de toute façon, celle pour le combat, plus légère mais plus abîmée. Je crois que les traces de coups sur le métal le fascinait et il s'imaginait souvent prendre part à des batailles épiques pour sauver le monde.

Mais ce n'était que des fantasme et bien vite, la réalité du quotidien les rattrapaient tous les deux.
Ils n'ont jamais rechigné au travail, pas plus que moi d'ailleurs, mais il été évident que la culture des champs  et l'entretiens d'une ferme n'étaient pas leur activités favorites. Si on leur en avait laissé le temps, ils seraient certainement devenus de grands guerriers. Ils ne seraient pas restés au village comme nos grands-parents ou ma mère, ils avaient tous deux trop soif d'aventure pour ça. Je crois qu'ils se sont toujours sentie investit d'une mission, celle de perpétrer l'honneur de ma famille et surtout, celui de mon père.

Pourtant, la douleur des deuils qui s’enchaînèrent alors qu'ils n'avaient que 14 ans, leur fit oublier pour un temps leurs projets et leur envies d'aventures.
Notre grand-père paternel fut le premier à s'éteindre, emporté par l’âge et la maladie et sa femme ne tarda pas à le suivre. Ce fut notre première véritable expérience de la mort. Bien sûr, nous avions déjà dut dire adieu à quelques vieux habitants du village, mais ce fut cette perte qui nous permis de comprendre la véritable douleur du deuil. A cette époque, je développais une certaine forme de paranoïa alors que mes frères décidèrent que la vie été trop courte pour ne pas la vivre pleinement. S’ils n'avaient pas fait preuve d'une telle force et d'une telle envie de profiter de ce que la vie pouvait leur offrir, je serais encore certainement terrée au fond d'une chaumière avec la peur de sortir et voir quelqu'un d'autre mourir.

Deux ans plus tard, alors que nous apprenions à vivre avec l'idée que la vie n'a rien d'éternelle et que nous commencions juste à comprendre pourquoi il était nécessaire qu'elle est un jour, une fin, nous fûmes de nouveau l'expérience du deuil. Un deuil prématuré, auquel nous n'étions pas préparés. Pour nous, il était devenu évident que la mort été la finalité de la vie, mais que seul le temps la provoquait. La leçon fut dure, plus encore alors qu'elle nous prouvait que tous les hommes n'étaient pas bon et que la cruauté n'était pas qu'une légende...

Jusqu'aux fêtes de Manjila de l'année 3 361, nous vivions, mes frères et moi, dans un monde un peu trop parfait, un monde qui ne pouvait réellement exister. C'est certainement le seul reproche que nous pouvions faire à nos parents. Aucun d'eux n’avait pris la peine de nous expliquer qu'en dehors de l'enceinte de notre village, le monde n'était pas aussi beau, la vie aussi simple et les hommes aussi bons.

Trois jours avant le début des festivités, les habitants du village acceptèrent de donner l'hospitalité à trois étrangers. Trois hommes. Trois hommes qui en remerciement tuèrent ma mère après avoir honteusement profité d'elle, mais aussi de moi. J'aurais certainement du mourir ce jour-là, mon assassinat faisait très certainement partie du plan de nos agresseurs, mais ils n'eurent pas le temps de le mettre à exécution. Ils perdirent la vie eux aussi et en représailles à leur méfaits, mon père, mes frères et chaque habitants de notre village prirent soit de rayer jusqu'à leur existence.

Je mis de longs mois à me remettre et même si je tentais de remplacer au mieux ma mère, me reprochant sa mort, je fus incapable d'empêcher mes frères de changer de façon irrémédiable. Si jeune, nous avions déjà perdu notre innocence alors que nous aurions dû ignorer toute notre vie la violence et la haine. Mes frères devinrent vite très protecteur avec moi, très méfiant envers le reste du monde et en permanence sur la défensive. Au moindre signe d'agression, ils réagissaient avec une violence qui ne les avait jamais caractérisé. Il leur fallut du temps pour apprendre qu'ils apprennent à se tempérer. Et alors qu'en guérissant, je décidais de ne plus jamais me laisser malmener, eux décidaient de faire barrière contre toute forme de maltraitance mal venue et d'injustice impunie.

Avec le recul, je me rend compte que nous étions plus fort que nous le pension et que nos parents, si ils ne nous avaient pas préparé à la violence du monde extérieur, nous avaient en revanche transmis une force de caractère et une combativité qui nous permis de ne pas sombrer dans la folie malgré les épreuves... Des épreuves que nous n'aurions jamais du connaitre. Après tout, la moitié des habitants de notre village mouraient de leur belle mort sans avoir vécu la moitié de nos tourments.

Et nous n'avions pas encore tout vu...

Il nous fallut un peu moins de cinq ans pour parvenir à retrouver une vie normale, mais jamais personne n'oublia ce jour maudit ou ma mère perdit la vie. Pourtant, il fallait bien continuer à avancer et nous avions finit par le comprendre. Mon père avait décidé que mes frères devaient apprendre à se battre non plus comme de simples paysans, mais bien comme des soldats et ils ne se firent pas prier, décidant qu'ils deviendraient les nouvelles lames du villages. Je continuais d'apprendre moi aussi, à me battre mais aussi à assumer mon rôle de "mère de famille". A l'époque, mes frères passaient beaucoup de temps avec notre père, ils apprenaient à se battre et surtout à résonner comme des soldats, c'est à ce moment que nous comprîmes que toute la famille avait un esprit de stratège presque naturel. Moi, je passais beaucoup de temps avec ma grand-mère maternelle qui connaissait le monde mieux que quiconque dans le village, même mieux que mon père, mais elle ne voulut jamais nous expliquer pourquoi, pourtant, nous la harcelâmes souvent, particulièrement Wilath qui avait un esprit très logique et donc un besoin incontrôlable de tout comprendre et de tout expliquer. C'est certainement pour ça qu'il maîtrise aussi bien sa sannaeth aujourd'hui ...

Puis, vint l'hiver 3 336, l'automne était rapidement tombé et nous avions compris que l'hiver serait rude. Evidemment, les anciens du village avait vu juste et juste avant le solstice, une épidémie de grippe frappa le village. La maladie été sans grande gravité, mais contagieuse et menaçait la vie des plus faibles, nourrissons et vieillards. Mon père tomba malade à ce moment-là et rapidement, tout le village fut en manque de soin. Mes frères décidèrent d'agir et je ne pus que les accompagner, refusant de les laisser seuls sur la route.
Accompagné d'un cheval attelé à une vieille charrette, nous gagnâmes le village voisin dans l'espoir d'y trouver de quoi soigner les nôtres.

Il n'y avait pas beaucoup de vie dans cette partie de l'Aquasca, proche de la forêt, loin de la capitale, la solidarité entre les Humains était donc de mise et nous savions que si nos voisins pouvaient nous apporter de l'aide, ils le feraient. Nous avions eu raison et, après une journée de marche, nous reprenions la route de notre village, notre charrette chargée de quelques vivres, plusieurs couvertures et surtout, des onguents et autres potions qui nous permettraient d'endiguer l'épidémie.
Je savais que le voyage prendrait trois jours et c'est le troisième jour, sur le chemin du retour que je croisais Sin pour la toute première fois.

La suite de l'histoire est simple et sanglante. Contre l'avis de mes frères, je ramenais Sin jusque chez nous. Lorsque nous l'avions trouvé, je le pensais agonisant et ce fut-là ma première erreur, la seconde fut de tomber amoureuse au premier regard. Sin ne resta pas longtemps mais marqua les esprits. Celui de mes frères, celui de Gabriel, mon prétendant à l'époque, celui de mon père et surtout, celui de ma grand-mère, qui à l'époque, me mit en garde contre lui. Mais même une fois partie, je ne pus l'oublier. Pourtant, mes frères tentèrent tout ce qui était possible et imaginable pour que je me sorte "l'étranger" de l'esprit.
Wajan ne cessait de me vanter les qualités de Gabriel et de m'expliquer pourquoi ma vie serait belle avec lui. Et Wilath s'arrangeait toujours pour que nous nous retrouvions seuls, Gabriel et moi. Mais malgré tout leur effort, j'en vins à éconduire Gabriel, plus ou moins clairement. Sin fut l'objet de nombreux débats, de disputes plutôt violentes avec Wilath et de longue discussion avec Wajan, avec qui je m'étais toujours mieux entendu.

J'adorais mes frères, ils étaient la prunelle de mes yeux et j'aurais fait tout et n'importe quoi pour eux. Ils le savaient, tout comme je savais que la réciproque était vraie, malgré le caractère de cochon de Wilath et son esprit libre. Il était plus indépendant que Wajan, bien qu'excessivement attaché à son jumeau... Tous les deux partageait ce lien si particulier qui unit deux frères qui ont grandi ensemble depuis le jour de leur conception. Sin nous divisa quelque mois. Wilath n'arrivait pas à me comprendre et je ne faisais rien pour l'y aider, préférant garder le silence sur mon ressentit que je ne comprenais pas moi-même et Wajan finissait toujours par prendre ma défense. Je partageais beaucoup avec lui, j'étais sa confidente et sa meilleure amie, il prenait toujours en compte mes conseils et moi, j'écoutais chacun des siens, consciente qu'il était bien plus mature qu'il en avait l'air. Wilath agissait de la même façon, mais avait la vilaine tendance de vouloir toujours me contre dire, s'attirant souvent des ennuis...

Pourtant, lorsqu'un an plus tard, notre grand-mère vint à nous quitter, me laissant sur une énigme que je cherche toujours à résoudre, il ne fut plus jamais question de Sin. Je ne saurais dire pourquoi, mais après l’inhumation, son nom ne fut plus jamais prononcé, mais mes frères ne renoncèrent pas à me le faire oublier et aidaient Gabriel à me courtiser, avec de plus en plus d'empressement, ce qui m'agaçait prodigieusement. Plusieurs fois, je manquais de lui expliquer qu'il n'avait absolument aucune chance, plusieurs fois, je manquais d'incendier mes frères, mais puisque nous avions décidés d'un commun accord muet de ne plus parlé de Sin, je m'abstins. Jusqu'à ce qu'il ne revienne.

Que ce soit moi ou mes frères, nous pension ne jamais le revoir et certainement pas comme ça.
Mais lorsque deux ans plus tard, il fit de nouveau irruption dans nos vie, nous fûmes incapable de l'en empêcher.
Aujourd'hui, je sais qu'il ne faisait que suivre les ordres de l'Alpha de l'époque, je sais aussi que, s’il a tenté de détourner la Meute du chemin menant vers nos chaumières, il ne s’est pas fait prier pour appliquer les ordres... Ou presque.
Cette nuit-là, presque trois ans après l'avoir ramassé sur le bord d'une route, il participa au génocide de notre village, tua Wajan et me transforma en lycan. Que je le veuille ou non... je peux comprendre que Wilath m'en veuille encore d'avoir pardonné à Sin... et si il ne me reprochait que de l'avoir pardonné...

Evidemment, je fus obligé de quitter les miens... où ce qu'il en restait. De ma famille, ne restait que Wilath et moi et de notre village, seulement des pierres fumantes et 28 survivants recueillit par le village voisin. Mon propre frère me déclara coupable, selon lui, si Sin était revenu, c'était ma faute et uniquement ma faute, je l'avais conduit jusqu'à nous, j'étais la seule responsable de notre malheur. Quand la mère de Gabriel, mort lui aussi sous les crocs des lycans, m'offra de rester près d'elle dans la vie qu'elle essaierait de reconstruire, elle dut faire preuve de beaucoup de vigilance pour déjouer toutes les tentatives d'assassinat de mon frère. Moi, je ne tentais pas grand chose étant donné que j'étais parfaitement d'accord avec lui.

Jusqu'à ma première pleine lune... Depuis ce jour, je n'ai plus revu mon frère. J'aurais pu le tuer ce soir-là et aujourd'hui, je pourrais presque penser qu'il aurait mieux valu. Tout ce temps, je pensais qu'il avait refait sa vie, dans ce nouveau village, ou peut-être qu'il était parti pour la capitale dans l'espoir de prendre la suite de notre père au sein de la Guilde des Compagnons. J'imaginais que durant sa vie de soldat, il avait mené une vendetta contre tous les canidés du monde... J'étais très loin de la réalité..."


Extrait du Journal de Serilë Leolin


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Elcadia Arkhendar

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MessageSujet: Re: Anarion ou Wilath, il y a longtemps...   Anarion ou Wilath, il y a longtemps... Icon_minitimeMer 11 Déc - 15:59

On en a discuté, j'ai tout relu. C’est ok pour moi, première validation Wink
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Belgarath Eridan

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MessageSujet: Re: Anarion ou Wilath, il y a longtemps...   Anarion ou Wilath, il y a longtemps... Icon_minitimeMer 11 Déc - 21:08

Idem, aucun problème pour moi, donc tu as ta deuxième validation ^^
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Anarion W. Leolin

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MessageSujet: Re: Anarion ou Wilath, il y a longtemps...   Anarion ou Wilath, il y a longtemps... Icon_minitimeMer 11 Déc - 21:11

Magnifique ! Merci ^^
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MessageSujet: Re: Anarion ou Wilath, il y a longtemps...   Anarion ou Wilath, il y a longtemps... Icon_minitime

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