Nearen Dhal |
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- Rang : D
- Race : Humaine
- Age : 22 ans
- Royaume/faction : Aquasca
- Fonction(s) : Officiellement luthière possédant sa propre boutique et officieusement assassine.
- Classe : Assassine
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Équipement et Pouvoirs |
- Arme(s) :
- deux sabres jumeaux - quantités de dagues de jet - une corde de violon, une symphonie finale, c'est glorieux non ?
- Armure :
- Aucune si ce n'est son adresse
- Objets spéciaux :
- aucun
- Caractéristiques raciales :
Taille moyenne : 165-185cm Poids moyen : 65-110kg Espérance de vie : 80-100 ans
- Don(s) :
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- Sorts / Techniques / Domaines : (optionnel)
- Être de fumée ; Nearen peut se rendre complètement immatérielle
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Description physique
Je l'avais d'abord vue sans la voir. Dans le reflet du miroir qui me faisait face. Je n'avais rien entendu. Rien. Mais tout vu. Un écran de fumée dans un premier temps. Noire comme le néant. Et dans ces volutes délicates et maléfiques à la fois se dessinait doucement une silhouette. Et je regardais ce corps prendre forme à travers le miroir, incapable de me retourner. Un corps haut et fin se dessina. Indéniablement féminin. Elle devait être presque aussi grande que moi, soit presque 1,80 mètre. Fine et élancée. Une panthère. Noire comme la nuit et d'un danger fauve. Danger. Danger. Oui, il y avait du danger dans ce corps trop musclé pour celui d'une femme classique. Il fallait lui faire face. La femme n'était plus fumée mais bien chaire et sang. Une peau porcelaine et une chevelure aussi sombre et luisante que les ailes des corbeaux. Un air froid, implacable sur les traits. Un visage et un regard aussi durs qu'un silex. Un instant ses yeux gris perle et ses lèvres pleines à croquer me sourirent, ôtant délicatement de mon esprit tout le froid ressenti plus tôt, y mettant à la place une douce méfiance sur laquelle planait autant de mystère pour cette femme que d'intérêt. Des épaules un peu larges certes, pour des bras dont on devinait la musculature et le reste du corps suivant le même modèle. Musclé, tonique, fauve. Elle fit un pas en avant d'une démarche souple et silencieuse, un pas vers moi, tendant vers moi une main délicate aux ongles impeccablement soignés alors que sur son bras s'étendait un tatouage, remontant jusqu'à son épaule) à son image : sauvage et raffiné, froid et coloré. Elle saisit alors ma main droite, la tenant délicatement de sa propre main gauche pour faire courir doucement les doigts de l'autre le long de mon bras. Elle avait la peau douce et je sentais d'ici son parfum sauvage, envoûtant tout en étant un brin masculin à la fois. De la bruyère, du miel et un fond de musc. Une sonnette d'alarme retentit dans mon cerveau. La fascination ne devait pas m'endormir. Elle s'approcha encore, franchissant toute notion d'espace privé. Peur. Peur. Danger. Et sa voix, comme une caresse frémissante d'une macabre excitation, m'enveloppa. Un chuchotis. Gant de velours sur un poignard : ''Là c'est le moment que tu choisis pour courir. Avant que je ne te tue. ''
Description psychologique
Avez vous déjà arpenté des marais ? Cette femme leur est étrangement semblable. Aux premiers abords les avis seront unanime. Le froid et l’obscurité sont partout. Le danger, le venin, la mort les peuplent, y baignent. Y macèrent. C'est un univers hostile que chacun préfère éviter. Pourtant sous ses travers se cache un monde merveilleux. Plein de lumière, de magie. De poésie. La tueuse et la femme sont comme ces deux visages des marrais. Une ambivalence tirant jusqu'au paradoxe. Ce n'est pas du dédoublement de personnalité mais Nearen aime faire la différence entre elle et Sica. Son ''elle quotidien'' et son ''elle assassine''. La première est une éternelle provocatrice, jouant de ses allures de grande dame pour trancher avec un comportement parfois cru voir grossier. Narquoise, franche et pleine d'un humour macabre, qui s'y frotte s'y pique. Adepte de la débauche il n'y a pas pire pour elle que ''ce petit monde mondain se croyant grand avec son balais dans l'cul'', n'en déplaise à la bonne éducation qu'elle a pourtant reçue. Bien qu'elle ait mis à bas les usages et le politiquement correct, n'allez pas vous imaginez qu'il s'agit d'une rustre, en effet, Nearen reste une passionnée de littérature, de poésie et surtout de musique et de théâtre (entre deux chants de taverne arrosés de boissons en tout genre) et n'est pas non plus inutilement vulgaire (quoique...). Une gueuse délicate en somme, ainsi ses penchants dépendront de son humeur. Séductrice dans l'âme elle aime jouer sans le moindre but. Juste savourer la sensation de plaire car un tel phénomène de peut que s'aimer tout en se demandant comment les autres pourraient l'aimer (il faut dire qu'elle aime être insupportable).
Sica est toute autre. Son être est fait de silence et de froid. Le visage même de la jeune femme change quand elle saisit un poignard. Sica reste dans le fond séductrice et macabrement joueuse. Mais elle abandonne à Nearen toute sa douceur et sa sensibilité. Il n'y a alors plus place pour les sentiments hormis cette obsession pour le jeu et l'adrénaline. Malgré tout Sica conserve une morale à laquelle elle tient rigoureusement :
toute commande d'assassinat doit avoir un motif amplement valable pour être exécutée
la cible (car il ne s'agit plus vraiment alors d'une personne) devra être approchée et jugée afin de déterminer si la sentence est applicable
ne sera admise aucune mort d'enfant ou laissant derrière elle un orphelin sauf cas gravissime
Et que la justice et le monde mafieux nettoient derrière eux. Sica n'aime pas laisser les ordures en liberté. N'allez pas croire pour autant qu'il s'agisse d'une justicière masquée. Seulement si une mort peut débarrasser le plancher et lui faire signer un juteux contrat tout en lui offrant ces si convoitées sensations extrêmes, c'est tout bénéfice.
Histoire
Cordis la fabuleuse. Splendide et riche. Prospère et grandiose. Mais quelque soit le lieux, le pays, la ville, il y a toujours les mêmes faits. Les mêmes vices dus au genre humain. Des pauvres suppliant des riches, des très riches regardant les autres d'un regard condescendant, des vieux courant après la jeunesse et la jeunesse courant après milles et milles plaisir. Nearen avait grandit dans toutes ces couleurs qu'elle aime tant aujourd'hui. La famille Dhal, ce n'est pas elle qui pourrait vous en parler le mieux mais Actorius, son tuteur. Enfin, pas uniquement le sien mais aussi celui d'Eodhir.
Mais commençons par le commencement. Du peu que Nearen sait de sa famille il s'agissait de riches marchands ne jurant que par l'éducation et la culture, et si les goûts ne sont pas héréditaires, Actorius a tout fait pour que cet amour soit transmis. Les Dhal n'avaient de ce que l'on dit pas une grande ambition pour ce qui est de la noblesse et des titres, Maëlle et Floriant rêvaient plus d'une petite vie tranquille avec le confort dont jouissent les marchands sans avoir à subir la pression et les affres de la cours. Ils perdirent tout deux la vie lors d'un attentat visant une réunion marchande dans laquelle périrent aussi les parents d'Eodhir. C'est un de leur ami commun qui décida de prendre les orphelins sous son aile. Célibataire depuis des années, il se dit que des enfants pourraient peut être combler le vide qui régnait chez lui. En plus il avait de la place, une grande maison ce n'est pas pour une seule personne et il devait bien ça a des amis de longue date. Tout piètre ''père'' qu'il serait au début il apprendrait, il en était convaincu.
Sur ce point Actorius eu raison. Mais par les Dieux que ce fut compliqué ! Nearen avait trois ans et son frère adoptif seulement deux de plus. Cris, larmes, rejet, crise, disputes et hurlements meublèrent le quotidien de cette famille recomposée durant des mois entiers. Mais le temps guérit tout, plus encore chez les enfants. Les deux gamins perdus finirent par se rassurer mutuellement et retrouver dans les gestes de leur tuteur une tendresse paternelle. Les rires s'invitèrent enfin dans la ravissante maisonnée entre des ateliers cuisine ou pâte à sel douteux, des jeux de société (oui, bon, là il y avait encore des pleurs, il faut dire que damoiselle Dhan a toujours été mauvaise joueuse) en tout genre et d'histoire au coin du feux. Les soirs où Nearen ne trouvait pas le sommeil elle tapait doucement à la porte de lachambre voisine, celle de son frère adoptif, pour ne pas dormir toute seule. Et au réveil, de pure mauvaise fois, elle niait en bloc avoir eu peur, juste que le lit d'Eodhir était plus moelleux, plus chaud ou qu'un moustique hantait sa propre chambre. Une famille correspondant bien aux clichés de la petite famille idyllique en somme. Que des gamins cherche des poux à la cadette et son aîné se chargeait de leur cas, que l'un soit privé de dessert pour n'avoir pas fini son assiette et l'autre viendrait à coup sûr lui donner un bout du sien. Oh il y avait bien sûr des engueulades, comme partout encore une fois. Mais tout se brisa quand la future assassine avait 10 ans. Eodhir parti. Sans un mot, sans un aurevoir. Disparue sa présence, ses affaires, ses vêtements. Parti de son plein gré, la laissant seule dans cette maisonnée. Elle cru qu'il allait revenir et elle investi durant ce temps sa chambre. Mais quelques semaines et le silence obstiné de leur tuteur lui firent bien vite comprendre que, non, il ne reviendrait pas.
Et la jeune fille épanouie s'emplit d'une rage sourde. Celle de la rancœur. Le silence repeupla la maisonnée et chaque jour rendirent ses habitants plus tristes, plus mornes, plus aigres. Éodhir parti Néaren rejeta l'homme qui les avait adopté. N'en faisant qu'à sa tête elle s'évadait le soir dans la citée. Se mettant sciemment en danger. Peut être qu'un soir il reviendrait l'aider ? Mais il ne vint pas. Et tantôt elle revenait indemne tantôt bleuit. Apprenant à se battre à la manière des gosses de la rues, ceux qui mettent des coups de poings comme ils parlent et manient un couteau aussi bien qu'une fourchette. Et une nuit où les choses tournèrent au vinaigre pour elle on vint enfin l'aider. Pas Eodhir. Un inconnu vêtu de noir. Silencieux et félin.
''Une damoiselle ne sachant se défendre ne devrait pas se promener seule de nuit. Rentre chez toi petite, tes parents doivent se faire du soucis. ''Une phrase, un homme qui provoquèrent un déclic chez elle. Était-ce un assassin ? En tout cas c'est ce qu'elle voulait être. Pour que plus personne ne puisse la blesser. Pour qu'enfin ce soit son tour d'influer sur la peur des autres. La nuit alors lui appartiendrait.
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Une seule obsession. Le silence. Tendre l'oreille. S'assurer de ne pas le briser. La respiration devait se fondre dans le souffle du vent. La nuit l'adopter comme une de ses ombres, silencieuse et immatérielle. Le visage mutin et souriant d'excitation émergea de sa cachette. Les patrouilleurs l'avaient dépassée sans la voir, lui tournant maintenant le dos. Ils étaient sien. Trois hommes, trois minution. Pas une de plus. L'Ombre se coula hors de sa cachette, courant sans faire le moindre bruit vers eux. Le premier émis un petit ''Hé'' de surprise quand il fut atteint entre les deux homoplates, se retournant par la gauche pendant que Sica se coulait sur sa droite. Il ne put l'apercevoir que du coin de l’œil sans avoir le temps d'esquisser le plus petit mouvement. Le deuxième fut touché à la cuisse tandis qu'il abattait vers elle sa lame. Mais la femme n'était plus. La femme était fumée. Et la fumée redevint femme devant le troisième qui tentait de pourfendre l'emplacement ou elle se tenait une seconde plus tot. Touché. Entre les deux yeux. Et la silhouette disparue, nuage noire dans la nuit toute aussi noire.
''
Merde, mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? C'est quoi ce truc. -
Une espèce de pâte à sel, elle nous a collé des bouts de pâte à sel. C'est un jeu débile ? ''
Les hommes se regardèrent, les sourcils froncés. Une malade de plus dans cette ville. Sauf que celle-ci avait l'air de s’entraîner et pour le moment ils étaient ses mannequins. Zut.
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Un petit atelier. Des plus charmant ma fois. Une très jeune femme y travaillait, laissant sa chevelure cascader en une queue de cheval pratique mais ravissante. Soigneusement, très soigneusement elle huilait un de ses chers violons avec des gestes tendres et amoureux. Ce violon-ci serait pour son ancien tuteur. Les choses entre eux n'étaient plus, certes, comme avant mais il continuaient de s'aimer même si la jeune femme voyait dans ses yeux la peine. La peine de savoir Eodhir loin (ou bien était-il mort?), et elle si différente d'avant. Il savait ce qu'elle était devenue au plus profond de lui même, sans pouvoir cesser de l'aimer. Une chouette au plumage couleur de boue vint se poser sur la fenêtre de l'arrière boutique, hululant doucement pour signaler sa présence. Les yeux gris de Néaren se relevèrent de son travail et elle se leva d'un geste souple et gracieux, ses muscles épaissis par les exercices roulant doucement sous sa peau délicate. Un corps n'appartenant assurément pas à une banale luthière. Exécutant une roue joueuse, telle une artiste de cirque elle quitta l'atelier, saluant sa chouette d'un autre sifflement mélodieux. Le rapace sembla lui répondre (critiquant sa communication ou lui répondant aimablement, elle se plaisait à imaginer les deux). Chouette venant, mort au tournant. Une mission venait de lui être envoyée.
''Bonjour Esgred. Comment vas tu ma toute belle ? Un petit creux ? Allez, viens, j'ai quelques gourmandises pour toi ''C'est après avoir nourrie et grattouillée l'étrange oiseau que Sica ouvrit la missive. À elle la nuit, l'adrénaline, la mort, à Nearen le reste. Un masque nécessaire pour se sentir encore bien avec tant de sang sur les mains. Mais tout ce sang appartenait à des enfoirés. Elle les avait jugés et punis. C'était tout. Des violeurs, des tueurs, des enfoirés, des arnaqueurs. Tout le monde avait une bonne raison de la mander. Le Poignard de Cordis, c'était elle. Pourquoi ce nom ? Parce que tout ses forfaits étaient signés. Le dessin d'une petite dague, tracée au fusain. Elle pensait le faire au sang mais c'était trop salissant à son goût. Nul ne savait qui elle était mais elle était sur bien des lèvres et sans être un problème majeur commençait à titiller les représentant de la loi. Homme ou femme ? Vieux ou jeune ? Grand, petit, avec ou sans pouvoir, motivé par l'argent ou la justice ? Elle dû abandonner sa lecture, la laissant dans l’arrière boutique par laquelle elle pouvait accéder à son domicile, un client venait de pousser la porte de l'atelier, faisant retentir la petite clochette de la porte d'entrée. Elle allait parler, demandant en quoi elle pouvait être utile quand elle reconnu la personne entrée. Un ami d'Actorius. La mine sombre. Merde... maintenant elle était vraiment seule. Un élan de haine combla le vide soudain qui venait d'empoigner ses tripes. Il allait payer.
A propos de vous |
- Prénom /Pseudo : choisissez, sinon Nearen suffira !
- Age : presque 18 ans et toutes mes dents !
- Comment avez-vous connu le forum ? Eodir m'a traînée ici de force et menacée !c:o
- Code règlement : Validé par Belgarath-ne pas effacer cette validation-
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